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TikTok: «Tolérance zéro» pour les abus à caractère sexuel sur la plateforme


Rédigé par Mariem LEMRAJNI le Mercredi 4 Janvier 2023

TikTok a mis en place une nouvelle classification de ses contenus dans l’objectif d’empêcher les jeunes utilisateurs d’être exposés à des vidéos à caractère sexuel.



L’application a revu durant ces derniers temps son système de classification, de façon à éviter les abus et les comportements délités concernant des vidéos destinées à un public plus mature et dont certaines à caractère sexuel sont partagées inconsidérément sur la plateforme.

Le réseau social chinois a donc décrété une tolérance zéro envers les abus sexuels, c’est pourquoi il cherche à tout prix à éviter que les plus jeunes utilisateurs ne soient confrontés à des images qui ne sont pas adaptées à leur âge.

Le contenu sexualisé de mineurs ou le contenu qualifié d’abus sexuel comprend toute représentation ou production visuelle, textuelle ou sonore d’agression sexuelle ou d’exploitation, qu’elle soit explicite ou implicite.

La création, la visualisation, l’obtention et le partage de ces contenus sont illégaux car susceptible de mettre les jeunes en danger. Très récemment, TikTok a annoncé qu’une nouvelle version de son outil de détection des contenus intitulé “borderline” (qui signifie à la frontière, en français) est désormais utilisée, puisque le contenu sexualisé d’enfants et de jeunes est illégal et peut conduire à une peine d’emprisonnement.

Reste à noter que ce type de vidéos n’enfreint pas directement les règles de modération de la plateforme mais ne convient pas à tous les publics. Dorénavant, le procédé est automatisé grâce au recours au “machine learning” (apprentissage automatique).

Les contenus identiés comme inadaptés aux jeunes utilisateurs ne devraient donc plus être visibles par les 13-17 ans. TikTok s’est donc félicité d’avoir empêché les comptes d’adolescents de visionner plus d’un million de vidéos «sexuellement suggestives» durant tout le mois de décembre.

Dans ce sillage, un partenariat a aussi été conclu avec StopNCII, pour limiter la prolifération d’images à caractère sexuel. Cet organisme lutte pour éviter que des abus d’images intimes soient commis, mais aussi pour réparer les dommages en supprimant les images intimes publiées sur internet sans consentement de leurs propriétaires.

Dans ce sens, les créateurs eux-mêmes sont incités à mentionner directement lors de la mise en ligne de leur contenu s’il est adapté à tous ou seulement aux utilisateurs qui sont majeurs.

A ce sujet, un projet de loi est envisagé aux Etats-Unis pour interdire l’application. Des voix s’élèvent pour bannir l’utilisation du réseau social chinois sur le territoire américain. Ce projet de loi a été déposé en décembre dernier.
Le député républicain Mike Gallagher compare même l’application à du “fentanyl numérique”, un puissant opioïde.

Le président français avait lui aussi critiqué TikTok en début décembre. Emmanuel Macron avait indiqué que le réseau était “le premier perturbateur (psychologique)” chez les enfants et les adolescents actuellement.







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