Tennis : Au 21ème Grand Prix Lalla Meryem… Aujourd’hui, Aya notre Lioncelle en… scelle !

C’est à partir de ce lundi que notre TGV (Tennis à Grande Vitesse) va prendre sa vraie vitesse de croisière en prenant à son bord les voyageurs de la première classe qui font l’actualité de cette 21ème édition du Grand Prix de S.A.R la Princesse Lalla Meryem qui est organisé sous le Haut Patronage de S.M le Roi Mohammed VI Que Dieu l’assiste et le Glorifie et qui se joue, pour la sixième édition consécutive, sur les courts de l’U.S.Cheminots.

Un club qui arbore, à l’occasion, ses plus beaux apparats pour être à la hauteur de cette prestigieuse compétition qui coïncide avec le cinquantenaire de la WTA (Women’s Tennis Association) qui gère le tennis mondial féminin. 
 

Durant le week-end, on a joué le tableau des qualifs, avec seize joueuses, pour l’octroi des quatre places qualificatives pour le tableau final qui a démarré, hier dimanche, avec les premières rencontres des seizièmes de finale. L’antichambre des qualifs qui a connu l’entrée en lice de notre joueuse, Yasmine Kabbaj, qui avait à jouer la jeune Russe de 19 ans et n°7 du tournoi, Tatiana Prozorova. Une rencontre où notre espoir s’en est sorti, malgré sa défaite, avec les honneurs du communiqué.

C’est en trois sets (6/0, 2/6, 6/1) que la Russe a sauvé sa peau pour jouer, hier, l’Américaine Francesca Di Lorenzo qui a sorti la n°2, la Russe Valéria Savinykh par 6/2, 6/1. Pour sa part, la Hongroise et n°3 du tableau, Timea Babos, une habituée du Maroc avec une place de finaliste lors de la 15ème édition à Marrakech en 2015, a validé son billet pour le second tour après sa victoire sur la Russe Ekaterina Yashina (7/5, 6/4) pour accueillir, après, la Britannique Naiktha Bains.

Donc, hier, on devait jouer le deuxième et dernier tour des qualifs, synonyme du passage au tableau final qui a démarré, hier, dimanche, avec deux rencontres des seizièmes de finale. Là où l’Égyptienne et tête de série n°3 du tableau, Mayar Sherif, avait à croiser l’ukrainienne Baindl Kateryna, alors que la Française Leolia Jeanjean devait en découdre avec la Roumaine Gabriela Lee. 

Aya l’attraction du central !

C’est le samedi que le superviseur du tournoi, le Canadien Mohamed Chahir Fitouhi, a procédé, en présence du président du club, Haj Mohammed Smouni, et de ses proches collaborateurs, dont le directeur du tournoi, Khalid Outaleb, au tirage au sort de ce tableau final où l’on n’avait d’yeux que pour nos deux espoirs, Malak El Allami et Aya El Aouni. Cette dernière qui sera, aujourd’hui, l’attraction du central en croisant le fer avec la Kazakhe et tête d’affiche n°6, Yulia Putintseva, qui n’est pas facile à cuire.

Avec ses deux titres en 2019, à Nürnberg, en Allemagne, et à Budapest, en Hongrie, en plus de trois finales perdues en 2017, 2018 et en 2021, la Kazakhe parte, logiquement, avec la faveur des pronostics à moins que notre Lioncelle n’arrive à créer la surprise.

Pour sa part, Malak El Allami, qui ne jouera que demain mardi, a hérité de de la Russe Kamilla Rakhimova, une spécialiste en double avec deux titres et trois finales perdues. Pour les autres rencontres de ce premier tour, le tirage au sort a désigné l’Italienne (n°1) et tenante du titre, Martina Trevisan, contre l’Espagnole Nuria Parrizas-Diaz et l’Américaine Sloane Stephens (n°2) face à la vétérane Russe et bénéficiaire de la «wild-card» de la WTA, Vera Zvonareva.

En somme, un tirage qui nous a procuré de belles affiches pour la beauté du spectacle de cette prestigieuse compétition internationale féminine.  
 

Parallèlement au volet sportif de cette journée du lundi, les organisateurs ont prévu d’offrir, à leurs invitées de cette édition, une visite touristique pour découvrir les sites historiques, culturels et historiques de la capitale du Royaume et ville des lumières. Mais auparavant, une délégation du staff organisationnel et quelques joueuses du tournoi vont rendre une visite de courtoisie, ce matin (11h00), aux enfants de la Ligue Marocaine pour la protection de l’enfance du centre Lalla Meryem, sous la conduite de S.A.R la Princesse Lalla Zineb. Ces enfants qui ont été, hier dimanche, à l’honneur sur le court principal du club en prenant part au Kid’s Day aux côtés des jeunes du club hôte.

Un moment magique pour ces jeunes qui ne sont pas repartis les mains vides. Au contraire, avec pleins de souvenirs en plus d’un chèque de contribution de la part de l’équipe du président du club organisateur, Haj Mohammed Smouni, qui a, de toujours, veillé à la pérennité de ce geste ô combien très significatif et caritatif au profit de ces enfants en situation vulnérable.

Depuis le déroulement du Grand Prix de S.A.R la Princesse Lalla Meryem à l’U.S.Cheminots, c’est pour la première fois que la WTA désigne un superviseur de sexe masculin (voir ci-contre). Il s’agit du Tunisien, naturalisé Canadien, Mohamed Chahir Fitouhi, qui détient le Golden Badge qui reste le badge le plus élevé de l’échelle mondiale d’arbitrage de tennis.

Il permet à son détenteur d’officier dans les tournois de Grand Chelem, de l’ATP World Tour et du WTA World Tour. Installé à Québec, docteur en génie mécanique de la faculté des sciences et de génie de Laval, notre superviseur de cette année s’installe comme un incontournable dans le domaine d’arbitrage et constitue, sans aucun doute, l’un des plus talentueux officiels. Alors, souhaitons la bienvenue à M. Chahir Fitouhi que nous avons, déjà, côtoyé à Rabat et à Marrakech en tant qu’arbitre de chaise.