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Témoignage poignant du frère du pilote du crash de Kénitra

A Dieu nous sommes et à lui nous retournons !


Rédigé par Abdelhak TAHARI le Jeudi 27 Août 2020

Le 20 Août on a dû enregistrer pour l’ensemble des familles TAHARI et TEMSAMANI, une tragique disparition qui a emporté dans son sillage le regretté : TAHARI BRAHIM, Doyen des instructeurs pilotes de l’aviation civile âgé de 72 ans, et ce, suite à un accident en aéronautique au niveau de la région du Gharb…



Il est important de signaler par ailleurs que notre défunt pilote était un professionnel chevronné de l’aviation civile tant au sein du Royaume qu’au niveau international pour ses multiples participations à des rallyes aériens où il a remporté plusieurs trophées et distinctions qui ont fait honneur à son pays. Pour son compteur de vol ! Notre regretté pilote dépasse de loin la barre des 15000 heures dont les premières unités ont pris acte en 1966, après son engagement au sein de l’armée de l’air et d’une formation l’ayant conduits à devenir un pilote de chasse.

En 1970 suite à sa réforme, il se maria et dans la foulée, il ne chercha point à mettre dans les décombres son acquis de formation au sein de notre armée de l’air. Il décida donc de compléter cette instruction en la convertissant dans le domaine aéronautique de l’aviation civile, en allant à Genève (aéroport de cointrain) où il a pu décrocher sa licence d’instructeur pilote professionnel au sein d’un institut supérieur spécialisé dans la formation des moniteurs pilotes en aéronautique civil. De retour au pays, il fut recruté au ministère du Transport à Rabat, qui lui confia la tâche ardue de créer et de gérer en parallèle l’aéro/club de Tanger *BOUKHALEF*, en l’année 1973 où durant deux décennies, il a dû former plusieurs élèves pilotes dont quelques-uns à ce jour, sont devenus des moniteurs dans le créneau des avions légers.

En 2008, notre bien aimé souverain Mohammed VI le décora d’un prestigieux Wissam alors qu’auparavant il avait bénéficié d’une distinction honorable de l’actuel Roi d’Espagne du temps où ce dernier «était encore prince héritier  !»

De retour à Rabat, début des années 90, il fut l’un des fondateurs de l’Association Nationale de l’Histoire de l’Aviation au Maroc (ANHAM) en chérissant le vœux d’éditer un ouvrage encyclopédique sur l’aviation au Maroc, en remontant les pendules au début du 19ème siècle, sans pour autant mettre dans les oubliettes, les efforts et sacrifices consentis par nos vaillants résistants de l'époque coloniale face au joug colonial français et espagnol…

A bon entendeur, mon récit vise à titre essentiel certains/es et illuminés/ées, pour qu’ils remettent pied à terre en mettant un terme à la langue de bois et aux commérages qu’ils sèment autour d’eux, en créant la zizanie au sein de la population et au pire des cas en augmentant la tension au sein de la famille endeuillée !...

Que Dieu ait notre défunt en sa sainte miséricorde, à Dieu nous sommes et à lui nous retournons…




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