Aux côtés de l'Irak, l'Égypte, la Syrie et l'Iran, le Maroc est l'un des cinq pays de la région MENA à faire face à la pénurie d’eau. Le rapport récent de la Banque Mondiale, intitulé « Aspects économiques de la rareté de l’eau au Moyen-Orient et en Afrique du Nord : solutions institutionnelles », sonne comme une sérieuse alerte concernant la gravité du phénomène. Il met le doigt sur plusieurs facteurs aggravants, notamment l’importante croissance de la démographie, le changement climatique et les besoins de développement social et économique.
Ainsi, le rapport en question prévoit que, d'ici la fin de cette décennie, « la quantité d'eau disponible sera inférieure au seuil de rareté absolue, qui est fixé à 500 mètres cubes par personne et par an ». De même, relève-t-on, d’ici 2050, « 25 milliards de mètres cubes supplémentaires d’eau seront nécessaires chaque année pour répondre aux besoins de la région MENA ».
Aussi, appelle-t-il à une « nouvelle démarche consistant notamment à déléguer davantage de contrôle aux autorités locales sur la façon dont l’eau est distribuée et gérée ». D’autant plus que « les institutions qui gèrent aujourd’hui la répartition de l’eau entre des usages concurrents (en particulier pour l’agriculture et dans les villes) sont souvent très centralisées et technocratiques, ce qui limite leur capacité à rendre des arbitrages pour l’utilisation de l’eau au niveau local », lit-on dans la source.
La BM suggère ainsi d’adopter une approche de communication volontariste, sur la rareté de l’eau et sur les stratégies nationales y afférentes, afin de sensibiliser les populations et de leur expliquer les dessous des décisions jugées incontournables dans ce domaine.
En rapport avec cette situation, le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, avait réitéré, lors de la présentation dudit document, l’engagement du Royaume à développer la prise en charge concertée de cette problématique planétaire. Le Maroc, conformément aux Hautes Instructions Royales, a-t-il affirmé, ne cesse de déployer des efforts pour assurer une gestion optimale de cette ressource, notamment à travers le recours aux innovations et technologies nouvelles dans le domaine de l’économie de l’eau, le dessalement de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées, de sorte à préserver les nappes phréatiques et parer aux situations de pénurie. « Les directives royales édictées concernant la problématique de l’eau constituent un tournant décisif dans la politique de l’eau au Maroc », a-t-il dit.
Ainsi, le rapport en question prévoit que, d'ici la fin de cette décennie, « la quantité d'eau disponible sera inférieure au seuil de rareté absolue, qui est fixé à 500 mètres cubes par personne et par an ». De même, relève-t-on, d’ici 2050, « 25 milliards de mètres cubes supplémentaires d’eau seront nécessaires chaque année pour répondre aux besoins de la région MENA ».
Aussi, appelle-t-il à une « nouvelle démarche consistant notamment à déléguer davantage de contrôle aux autorités locales sur la façon dont l’eau est distribuée et gérée ». D’autant plus que « les institutions qui gèrent aujourd’hui la répartition de l’eau entre des usages concurrents (en particulier pour l’agriculture et dans les villes) sont souvent très centralisées et technocratiques, ce qui limite leur capacité à rendre des arbitrages pour l’utilisation de l’eau au niveau local », lit-on dans la source.
La BM suggère ainsi d’adopter une approche de communication volontariste, sur la rareté de l’eau et sur les stratégies nationales y afférentes, afin de sensibiliser les populations et de leur expliquer les dessous des décisions jugées incontournables dans ce domaine.
En rapport avec cette situation, le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, avait réitéré, lors de la présentation dudit document, l’engagement du Royaume à développer la prise en charge concertée de cette problématique planétaire. Le Maroc, conformément aux Hautes Instructions Royales, a-t-il affirmé, ne cesse de déployer des efforts pour assurer une gestion optimale de cette ressource, notamment à travers le recours aux innovations et technologies nouvelles dans le domaine de l’économie de l’eau, le dessalement de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées, de sorte à préserver les nappes phréatiques et parer aux situations de pénurie. « Les directives royales édictées concernant la problématique de l’eau constituent un tournant décisif dans la politique de l’eau au Maroc », a-t-il dit.
