Le Maroc s’est engagé au cours des deux dernières décennies dans une stratégie énergétique durable qui s’appuie sur un cadre de mise en œuvre en forte dynamique
de déploiement et de consolidation.
Telle a été la conclusion de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, lors de la 2ème caravane régionale durable Dakhla-Oued Eddahab, initiée par le Cluster des énergies renouvelables (EnR) et placée sous le thème «Promotion et sensibilisation à l’adoption des technologies propres et au développement des projets verts». Selon Benali, le lancement du chantier de transition énergétique a été précédé par une série de réformes législatives et dans le but de soutenir cette ambition et favoriser le climat des affaires.
Elle a expliqué lors de cette manifestation, organisée sous l’égide du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable en partenariat avec le Centre Régional d’Investissement de Dakhla-Oued-Eddahab et avec le soutien du ministère de l’Industrie et du Commerce, du Conseil régional, de la Chambre Africaine du Commerce et des Services et de l’Agence Marocaine pour l’Energie durable (MASEN), que ces réformes visent à renforcer davantage la transparence, à améliorer les procédures d’autorisation et à accélérer l’émergence d’un écosystème national intégré des énergies renouvelables.
«Nous avons 13 années d’expérience derrière nous, depuis la stratégie énergétique de 2009. Même si nous avons 4,1 GW d’énergie renouvelable (ER) installée et 4,2 GW de projets en cours de développement, ce ne sera jamais assez pour asseoir le Maroc prospère que nous voulons avoir», a relevé la ministre.
Le fait que le Maroc dispose de plus de 400 GW de potentiel en ER, soit 40 fois la taille actuelle du marché marocain, permet d’asseoir une stabilité
vis-à-vis de ses partenaires à l’égard de la nouvelle stratégie énergétique.
Accompagnement par le circuit législatif
Ceci dit, les initiatives visant à consolider ce chantier se multiplient au fil du temps. Preuve en est les deux projets de loi relatifs aux énergies renouvelables et à l’autoproduction d’énergies électriques, votés la semaine dernière à la Chambre des Conseillers, et qui représentent une avancée réglementaire majeure.
«La réussite de notre transition énergétique est tributaire de la mise en place d’un cadre fédérateur», a fait remarquer Mme Benali, ajoutant que son département est en train d’élaborer une stratégie intitulée «la Stratégie nationale de développement durable» (SNDD).
«En tant que cadre fédérateur, cette stratégie permettra la convergence des politiques sectorielles vers les objectifs de développement durable et l’adoption de l’économie décarbonée comme un vecteur intégral du développement national», a-t-elle expliqué. La SNDD est actuellement en cours de refonte afin de favoriser une croissance durable conciliant prospérité et préservation de l’environnement et adoptant des approches personnalisées spécifiques à chaque région pour un développement inclusif, équilibré et durable, a précisé la ministre.
Les chantiers énergétiques brillent à Davos
Ces avancées en matière de transition énergétique ont également été présentées lors du Forum économique mondial (WEF) en Suisse.
Dans une interview accordée à Euronews en marge de cet événement, le ministre délégué auprès du chef du gouvernement marocain chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, a affirmé que «le potentiel du Maroc en termes de production des énergies renouvelables, en l’occurrence le solaire et l’éolien, nous permettra de décarboner l’économie européenne».
Il a, dans ce même cadre, rappelé que le mix énergétique du Royaume comprend plus de 40% de l’énergie renouvelable et est en passe de dépasser les 50% dans les six années à venir.
Le ministre a également souligné que «la stratégie adoptée par le Maroc correspond parfaitement aux objectifs de l’Union Européenne », notamment ceux relatifs à la décarbonation de son économie». Ainsi, à cette fin, «le Maroc se présente comme le meilleur partenaire étant donné les sources d’énergie renouvelable dont il dispose, qui ouvriront la voie à de grand projets en la matière», a-t-il expliqué.
«De ce fait, le Maroc a réussi à avoir un bon track record en matière de projets des énergies renouvelables, cela nous permettra de décarboner l’économie européenne et de nous lancer dans des chantiers d’hydrogène vert, à grande envergure», a conclu Mohcine Jazouli.
En effet, le marché de l’hydrogène vert est appelé à connaître de grands bouleversements dans les années à venir avec l’émergence de nouveaux acteurs de la transition énergétique.
Malgré les différents défis que connaît ce secteur, plusieurs pays se positionnent déjà entre importateurs et exportateurs pour tirer profit de cette nouvelle dynamique dont les conséquences sont importantes en termes d’investissement aussi bien industriel, logistique et technologique, qu’en termes d’influence diplomatique et géopolitique.
Pour sa part, le Maroc s’est imposé fortement comme acteur fiable en termes d’hydrogène ver, et ce, grâce à la diversité de ses partenariats et de ses collaborations, notamment avec l’Allemagne, les Pays-Bas et l’UE, sa feuille de route pour l’hydrogène vert, créée en 2021, et la création d’un Cluster national de l’Hydrogène Vert (Green H2). Cependant, le développement de cette filière remet sur la table les questions stratégiques du développement du marché local par rapport au marché à l’export.
Une option, en cours d’étude par le Royaume, qui aspire à devenir un champion mondial en la matière.
de déploiement et de consolidation.
Telle a été la conclusion de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, lors de la 2ème caravane régionale durable Dakhla-Oued Eddahab, initiée par le Cluster des énergies renouvelables (EnR) et placée sous le thème «Promotion et sensibilisation à l’adoption des technologies propres et au développement des projets verts». Selon Benali, le lancement du chantier de transition énergétique a été précédé par une série de réformes législatives et dans le but de soutenir cette ambition et favoriser le climat des affaires.
Elle a expliqué lors de cette manifestation, organisée sous l’égide du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable en partenariat avec le Centre Régional d’Investissement de Dakhla-Oued-Eddahab et avec le soutien du ministère de l’Industrie et du Commerce, du Conseil régional, de la Chambre Africaine du Commerce et des Services et de l’Agence Marocaine pour l’Energie durable (MASEN), que ces réformes visent à renforcer davantage la transparence, à améliorer les procédures d’autorisation et à accélérer l’émergence d’un écosystème national intégré des énergies renouvelables.
«Nous avons 13 années d’expérience derrière nous, depuis la stratégie énergétique de 2009. Même si nous avons 4,1 GW d’énergie renouvelable (ER) installée et 4,2 GW de projets en cours de développement, ce ne sera jamais assez pour asseoir le Maroc prospère que nous voulons avoir», a relevé la ministre.
Le fait que le Maroc dispose de plus de 400 GW de potentiel en ER, soit 40 fois la taille actuelle du marché marocain, permet d’asseoir une stabilité
vis-à-vis de ses partenaires à l’égard de la nouvelle stratégie énergétique.
Accompagnement par le circuit législatif
Ceci dit, les initiatives visant à consolider ce chantier se multiplient au fil du temps. Preuve en est les deux projets de loi relatifs aux énergies renouvelables et à l’autoproduction d’énergies électriques, votés la semaine dernière à la Chambre des Conseillers, et qui représentent une avancée réglementaire majeure.
«La réussite de notre transition énergétique est tributaire de la mise en place d’un cadre fédérateur», a fait remarquer Mme Benali, ajoutant que son département est en train d’élaborer une stratégie intitulée «la Stratégie nationale de développement durable» (SNDD).
«En tant que cadre fédérateur, cette stratégie permettra la convergence des politiques sectorielles vers les objectifs de développement durable et l’adoption de l’économie décarbonée comme un vecteur intégral du développement national», a-t-elle expliqué. La SNDD est actuellement en cours de refonte afin de favoriser une croissance durable conciliant prospérité et préservation de l’environnement et adoptant des approches personnalisées spécifiques à chaque région pour un développement inclusif, équilibré et durable, a précisé la ministre.
Les chantiers énergétiques brillent à Davos
Ces avancées en matière de transition énergétique ont également été présentées lors du Forum économique mondial (WEF) en Suisse.
Dans une interview accordée à Euronews en marge de cet événement, le ministre délégué auprès du chef du gouvernement marocain chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, a affirmé que «le potentiel du Maroc en termes de production des énergies renouvelables, en l’occurrence le solaire et l’éolien, nous permettra de décarboner l’économie européenne».
Il a, dans ce même cadre, rappelé que le mix énergétique du Royaume comprend plus de 40% de l’énergie renouvelable et est en passe de dépasser les 50% dans les six années à venir.
Le ministre a également souligné que «la stratégie adoptée par le Maroc correspond parfaitement aux objectifs de l’Union Européenne », notamment ceux relatifs à la décarbonation de son économie». Ainsi, à cette fin, «le Maroc se présente comme le meilleur partenaire étant donné les sources d’énergie renouvelable dont il dispose, qui ouvriront la voie à de grand projets en la matière», a-t-il expliqué.
«De ce fait, le Maroc a réussi à avoir un bon track record en matière de projets des énergies renouvelables, cela nous permettra de décarboner l’économie européenne et de nous lancer dans des chantiers d’hydrogène vert, à grande envergure», a conclu Mohcine Jazouli.
En effet, le marché de l’hydrogène vert est appelé à connaître de grands bouleversements dans les années à venir avec l’émergence de nouveaux acteurs de la transition énergétique.
Malgré les différents défis que connaît ce secteur, plusieurs pays se positionnent déjà entre importateurs et exportateurs pour tirer profit de cette nouvelle dynamique dont les conséquences sont importantes en termes d’investissement aussi bien industriel, logistique et technologique, qu’en termes d’influence diplomatique et géopolitique.
Pour sa part, le Maroc s’est imposé fortement comme acteur fiable en termes d’hydrogène ver, et ce, grâce à la diversité de ses partenariats et de ses collaborations, notamment avec l’Allemagne, les Pays-Bas et l’UE, sa feuille de route pour l’hydrogène vert, créée en 2021, et la création d’un Cluster national de l’Hydrogène Vert (Green H2). Cependant, le développement de cette filière remet sur la table les questions stratégiques du développement du marché local par rapport au marché à l’export.
Une option, en cours d’étude par le Royaume, qui aspire à devenir un champion mondial en la matière.
