L’annonce a été faite mercredi après-midi, donnant une bouffée d’espoir supplémentaire aux populations sinistrées. Pas moins de 120 milliards de dirhams seront débloqués, sur une période de cinq ans, pour le relogement des populations impactées et le désenclavement des villages touchés. Ce budget prévisionnel concerne quelque 4,2 millions d’habitants relevant des six provinces et préfectures affectées par le séisme, à savoir Marrakech, Al-Haouz, Taroudant, Chichaoua, Azilal et Ouarzazate.
Les chiffres communiqués par le Cabinet Royal, à l’issue de la séance de travail consacrée au programme de reconstruction et de mise à niveau générale des zones sinistrées, reflètent, d’un côté, le volume phénoménal des efforts requis pour réhabiliter la région, et démontrent, d’un autre côté, la précision des processus de monitoring de l’Etat, lesquels, à l’image du Registre Social Unifié (RSU), se sont développés au cours des dernières années. Si quelques indiscrétions laissent entendre que ledit Registre est fin prêt et que son déploiement attend juste le bouclage de la procédure législative, la tragédie sans précédent que notre pays a vécue démontre l’impératif de l’activer au plus vite sans davantage de lourdeurs administratives.
Au moment où nous pleurons la perte de milliers de nos concitoyens et que nous nous efforçons de panser nos blessures, le RSU émerge en effet comme une précieuse bouée de sauvetage essentielle pour cibler avec précision les familles en besoin d’aide. Car un tel dispositif est le seul à pouvoir identifier rapidement les personnes vulnérables, évaluer leurs besoins, et mettre en place des mesures d’aide ciblées, à même de contrecarrer les habituelles velléités opportunistes qui entachent ce genre de chantiers sociaux dans notre pays, encore et toujours en proie aux appétits de toutes sortes de profiteurs et de charognards.
Les chiffres communiqués par le Cabinet Royal, à l’issue de la séance de travail consacrée au programme de reconstruction et de mise à niveau générale des zones sinistrées, reflètent, d’un côté, le volume phénoménal des efforts requis pour réhabiliter la région, et démontrent, d’un autre côté, la précision des processus de monitoring de l’Etat, lesquels, à l’image du Registre Social Unifié (RSU), se sont développés au cours des dernières années. Si quelques indiscrétions laissent entendre que ledit Registre est fin prêt et que son déploiement attend juste le bouclage de la procédure législative, la tragédie sans précédent que notre pays a vécue démontre l’impératif de l’activer au plus vite sans davantage de lourdeurs administratives.
Au moment où nous pleurons la perte de milliers de nos concitoyens et que nous nous efforçons de panser nos blessures, le RSU émerge en effet comme une précieuse bouée de sauvetage essentielle pour cibler avec précision les familles en besoin d’aide. Car un tel dispositif est le seul à pouvoir identifier rapidement les personnes vulnérables, évaluer leurs besoins, et mettre en place des mesures d’aide ciblées, à même de contrecarrer les habituelles velléités opportunistes qui entachent ce genre de chantiers sociaux dans notre pays, encore et toujours en proie aux appétits de toutes sortes de profiteurs et de charognards.
Saâd JAFRI
