"La milice a attaqué des zones résidentielles dans la ville avec de l'artillerie lourde", a précisé à l'AFP une source de l'armée, ajoutant que l'hôpital de l'Assurance sociale et celui de l'armée avaient été frappés.
Des témoins se trouvant près de l'hôpital de l'Assurance sociale ont confirmé les attaques auprès de l'AFP.
El-Obeid, carrefour stratégique situé à environ 400 kilomètres de Khartoum, la capitale, avait été libérée en février par l’armée soudanaise après près de deux ans de siège imposé par les FSR. Mais la reprise de la ville n’a pas mis fin aux hostilités.
Ces dernières semaines, les paramilitaires ont intensifié leurs offensives dans la région, visant notamment El-Fasher, dernier bastion urbain tenu par l’armée dans le Darfour, ainsi que les camps de déplacés voisins, dont Abou Chouk et Zamzam.
Jeudi, les FSR ont annoncé la reconquête de deux localités stratégiques dans le Kordofan occidental, dont al-Khoei, à une centaine de kilomètres à l’ouest d’El-Obeid. Cette ville avait été brièvement reprise par l’armée une dizaine de jours auparavant.
Alors que le conflit entre dans sa troisième année, le Soudan reste profondément divisé. L’armée contrôle le centre, l’est et le nord du pays, tandis que les FSR dominent la majeure partie du Darfour et certaines zones du sud.
Depuis avril 2023, une guerre pour le pouvoir oppose le général Abdel Fattah al-Burhane, chef de l’armée et dirigeant du pays depuis le coup d’État de 2021, à son ancien allié devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo, commandant des FSR.
Le conflit a déjà causé des dizaines de milliers de morts et forcé quelque 13 millions de personnes à fuir leur foyer. L’ONU qualifie la situation au Soudan de « pire crise humanitaire en cours dans le monde ».
Jeudi, Médecins Sans Frontières (MSF) a tiré la sonnette d’alarme, rapportant l’arrivée massive de déplacés à Tawila, dans l’État du Darfour-Nord. Les conditions humanitaires dans cette région continuent de se dégrader rapidement.
(Avec AFP)
Des témoins se trouvant près de l'hôpital de l'Assurance sociale ont confirmé les attaques auprès de l'AFP.
El-Obeid, carrefour stratégique situé à environ 400 kilomètres de Khartoum, la capitale, avait été libérée en février par l’armée soudanaise après près de deux ans de siège imposé par les FSR. Mais la reprise de la ville n’a pas mis fin aux hostilités.
Ces dernières semaines, les paramilitaires ont intensifié leurs offensives dans la région, visant notamment El-Fasher, dernier bastion urbain tenu par l’armée dans le Darfour, ainsi que les camps de déplacés voisins, dont Abou Chouk et Zamzam.
Jeudi, les FSR ont annoncé la reconquête de deux localités stratégiques dans le Kordofan occidental, dont al-Khoei, à une centaine de kilomètres à l’ouest d’El-Obeid. Cette ville avait été brièvement reprise par l’armée une dizaine de jours auparavant.
Alors que le conflit entre dans sa troisième année, le Soudan reste profondément divisé. L’armée contrôle le centre, l’est et le nord du pays, tandis que les FSR dominent la majeure partie du Darfour et certaines zones du sud.
Depuis avril 2023, une guerre pour le pouvoir oppose le général Abdel Fattah al-Burhane, chef de l’armée et dirigeant du pays depuis le coup d’État de 2021, à son ancien allié devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo, commandant des FSR.
Le conflit a déjà causé des dizaines de milliers de morts et forcé quelque 13 millions de personnes à fuir leur foyer. L’ONU qualifie la situation au Soudan de « pire crise humanitaire en cours dans le monde ».
Jeudi, Médecins Sans Frontières (MSF) a tiré la sonnette d’alarme, rapportant l’arrivée massive de déplacés à Tawila, dans l’État du Darfour-Nord. Les conditions humanitaires dans cette région continuent de se dégrader rapidement.
(Avec AFP)