Si, si, si, Sidi Slimane
Oued Beht sillonne tes veines
Par ses cours d'eau nourrit ton âme
Et tant de glèbes et terres de manne
Sidi Slimane, sur le sol notre région
Berceau de notre civilisation
Tu as établi ta sainte demeure
Où l’on vit et où l’on meurt
Sidi Slimane, petit paradis enchanté
Entre champs de blé, fruits du verger
Et beaux orangers, tout un terroir voué
Dont nous avons décemment bu et mangé
Sidi Slimane, tout autour de ton dôme sacré
Que l'on voit immensément de loin
Il y a le panthéon de nos aïeux aimés
Attendant fiévreusement la prière du quotidien
Sidi Slimane, rien n'est si beau
Ni si grand que tes deux mots
Sidi et Slimane quel joli duo !
Auguste que l'on chante à ton haut
Sidi Slimane, sur tes terres plantureuses, j'ai grandi
Sur tes ponts j'ai contemplé les nuits
Sous tes cieux j'ai parlé aux étoiles
En faisant signe au luminaire pur de cristal
Sidi Slimane, j'y suis né entre quatre murs d'argile
Au fond d'une pièce sobre de style
Dans un quartier serré aux maisons fragiles
Situé l’entrée et à l'occident de cette ville
Sidi Slimane, mon jour préféré était le mercredi
Avec son souk plein de féerie et de magie
Je l'attendais du matin du jeudi au soir du mardi
Et quand ce marché de toiles était fini
Je sombrais, quant à présent, dans la nostalgie
Sidi Slimane, en dépit de l'être que je suis
Je survivrai un jour à l'éternel répit
Sous tes poussières et sur ma tombe on écrit
Ci-gît, un tel, du temps jadis
Cœur de vie, sans air de défi
Hassan Yasmin, Écrivain poète
Oued Beht sillonne tes veines
Par ses cours d'eau nourrit ton âme
Et tant de glèbes et terres de manne
Sidi Slimane, sur le sol notre région
Berceau de notre civilisation
Tu as établi ta sainte demeure
Où l’on vit et où l’on meurt
Sidi Slimane, petit paradis enchanté
Entre champs de blé, fruits du verger
Et beaux orangers, tout un terroir voué
Dont nous avons décemment bu et mangé
Sidi Slimane, tout autour de ton dôme sacré
Que l'on voit immensément de loin
Il y a le panthéon de nos aïeux aimés
Attendant fiévreusement la prière du quotidien
Sidi Slimane, rien n'est si beau
Ni si grand que tes deux mots
Sidi et Slimane quel joli duo !
Auguste que l'on chante à ton haut
Sidi Slimane, sur tes terres plantureuses, j'ai grandi
Sur tes ponts j'ai contemplé les nuits
Sous tes cieux j'ai parlé aux étoiles
En faisant signe au luminaire pur de cristal
Sidi Slimane, j'y suis né entre quatre murs d'argile
Au fond d'une pièce sobre de style
Dans un quartier serré aux maisons fragiles
Situé l’entrée et à l'occident de cette ville
Sidi Slimane, mon jour préféré était le mercredi
Avec son souk plein de féerie et de magie
Je l'attendais du matin du jeudi au soir du mardi
Et quand ce marché de toiles était fini
Je sombrais, quant à présent, dans la nostalgie
Sidi Slimane, en dépit de l'être que je suis
Je survivrai un jour à l'éternel répit
Sous tes poussières et sur ma tombe on écrit
Ci-gît, un tel, du temps jadis
Cœur de vie, sans air de défi
Hassan Yasmin, Écrivain poète