Après des mois d’une crise politique marquée par de violentes manifestations et l’incarcération d’opposants, les Sénégalais ont voté ce dimanche 24 mars pour l’élection présidentielle. Selon plusieurs estimations, l’opposant Bassirou Diomaye Faye arrive largement en tête du scrutin, avec des scores oscillant entre 54% et 60%, ce qui le dispenserait d’un second tour.
Âgé d’à peine 44 ans, le potentiel prochain président sénégalais est sorti de prison dix jours seulement avant le scrutin. Il avait été arrêté pour “atteinte à la sûreté de l’Etat” après avoir dénoncé l’instrumentalisation politique de la justice à l’égard de son mentor, le célèbre opposant Ousmane Sonko. Quant à Amadou Ba, le dauphin du président sortant Macky Sall, il a été balayé par les électeurs.
Encore une fois, le pays de la Teranga donne une leçon de démocratie à l’Afrique et au monde. En 2012 déjà et alors que plusieurs pays venaient de traverser le Printemps arabe, avec les conséquences que l’on connaît, le Sénégal a réussi à négocier une transition en douceur entre l’inamovible Abdoulaye Wade et son successeur démocratiquement élu, Macky Sall.
Aujourd’hui encore, et malgré les tensions entre le pouvoir et l’opposition, les Sénégalais ont pu choisir librement leur leader et leur destin. Cela démontre la solidité des institutions sénégalaises et l’attachement de ce peuple à la démocratie. Cela sert aussi de contre-exemple aux autres pays de la région, qui ont été secoués ces derniers mois par une série de coups d’État.
Promettant une rupture avec le passé, Bassirou Diomaye Faye compte secouer le cocotier en luttant contre la corruption, en abandonnant le franc CFA ou encore en diversifiant les partenaires internationaux. Malgré les changements de pouvoir, les relations entre Rabat et Dakar n’ont jamais souffert d’aucune friction. Les deux pays partagent la même vision d’une Afrique dynamique et ouverte.
Que ce soit pour la stratégie Atlantique ou pour le gazoduc Nigeria-Maroc, le Sénégal est un partenaire central pour le Royaume. Et cela ne va pas changer de sitôt !
Âgé d’à peine 44 ans, le potentiel prochain président sénégalais est sorti de prison dix jours seulement avant le scrutin. Il avait été arrêté pour “atteinte à la sûreté de l’Etat” après avoir dénoncé l’instrumentalisation politique de la justice à l’égard de son mentor, le célèbre opposant Ousmane Sonko. Quant à Amadou Ba, le dauphin du président sortant Macky Sall, il a été balayé par les électeurs.
Encore une fois, le pays de la Teranga donne une leçon de démocratie à l’Afrique et au monde. En 2012 déjà et alors que plusieurs pays venaient de traverser le Printemps arabe, avec les conséquences que l’on connaît, le Sénégal a réussi à négocier une transition en douceur entre l’inamovible Abdoulaye Wade et son successeur démocratiquement élu, Macky Sall.
Aujourd’hui encore, et malgré les tensions entre le pouvoir et l’opposition, les Sénégalais ont pu choisir librement leur leader et leur destin. Cela démontre la solidité des institutions sénégalaises et l’attachement de ce peuple à la démocratie. Cela sert aussi de contre-exemple aux autres pays de la région, qui ont été secoués ces derniers mois par une série de coups d’État.
Promettant une rupture avec le passé, Bassirou Diomaye Faye compte secouer le cocotier en luttant contre la corruption, en abandonnant le franc CFA ou encore en diversifiant les partenaires internationaux. Malgré les changements de pouvoir, les relations entre Rabat et Dakar n’ont jamais souffert d’aucune friction. Les deux pays partagent la même vision d’une Afrique dynamique et ouverte.
Que ce soit pour la stratégie Atlantique ou pour le gazoduc Nigeria-Maroc, le Sénégal est un partenaire central pour le Royaume. Et cela ne va pas changer de sitôt !
