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Sahara : l’Algérie perd le pari du blocus commercial contre l’Espagne


Rédigé par L'Opinion Vendredi 3 Novembre 2023

L’Algérie est sortie bredouille de son acharnement contre l’Espagne. Face à l’échec de sa stratégie de blocus commercial, imposé aux sociétés espagnoles d’export, au lendemain de l’annonce du soutien espagnol au plan d’autonomie, le gouvernement algérien s’est résigné à vouloir normaliser ses relations avec Madrid. Ce qui confirme la traversée du désert de la diplomatie algérienne qui vient de subir un nouveau revers par le Conseil de Sécurité sur la question du Sahara. Détails.



Sahara : l’Algérie perd le pari du blocus commercial contre l’Espagne

Près de dix-neuf mois se sont écoulés depuis que l’Algérie a rappelé son ambassadeur en Espagne en signe de protestation contre la décision de L’Espagne de soutenir le plan d’autonomie pour le Sahara, en mars 2022, ce qui a été perçu à ce moment comme un revirement diplomatique majeur de Madrid. 

En dépit de son mécontentement et son acharnement contre le gouvernement espagnol, le régime algérien n’a pas réussi à intimider Pedro Sanchez par ses actes vindicatifs. Face à son impuissance, Alger s’est résignée à vouloir normaliser ses relations avec Madrid. C’est que ce que fait savoir El Confidencial dans un article signé par le sulfureux journaliste Ignacio Cambrero dont la proximité avec le régime algérien ne fait pas l’ombre d’un doute. 

Selon la même source, l’Algérie se serait décidée à nommer un nouvel ambassadeur à Madrid dans l’intention de tourner la page de la crise diplomatique dont le régime d’Alger est sorti perdant puisque toutes les tentatives de persuader l’Espagne de changer d’avis, y compris par les moyens les plus agressifs, ont été vouées à l’échec.

Des médias algériens évoquent des discussions de coulisse entre les diplomates des deux pays à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies. Des discussions qui auraient abouti à un accord sur un “retour progressif” à des relations normales. 

Pour rappel, le gouvernement algérien est allé jusqu'à imposer un blocus commercial. Ce à quoi s'ajoute la suspension du traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération signé en 2002 à l'époque du Premier ministre José Maria Aznar et du président Abdelaziz Bouteflika. 

Bien que des mesures punitives aient porté atteinte aux entreprises espagnoles qui exportent au marché algérien, elles n'ont pas eu raison de la détermination de l’Espagne qui a fait appel au soutien de l’Union européenne afin de compenser les entreprises pénalisées. Le Chef de sa diplomatie, Josep Borrell, a pris la peine de se déplacer en Algérie, en mars dernier, pour appeler à la fin des entraves commerciales dressées par les algériens. 

Maintenant que le régime algérien semble lâcher du lest, le chantage commercial semble inutile et non productif. Ce qui en dit long sur la traversée du désert de la diplomatie d’Alger qui n’a eu de cesse de subir les camouflets, dont le dernier revers que lui a infligé le Conseil de Sécurité qui a voté une résolution pro-marocaine concernant le Sahara. 

 









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