Une petite Alfa Romeo de 280 ch électrique, c’est du jamais vu. C’est pourtant le cas de l’inédit SUV urbain Junior qui vient ajouter une carte dans le jeu du constructeur italien, qui manquait singulièrement d’atouts.
Et pour cause, Alfa Romeo possède peu de modèles, bien qu’ils ne soient pas dénués d’intérêt. La marque occupe ainsi rarement le devant de la scène des nouveautés.
Ce n’est pas le cas du Junior, qui commence sa carrière par un coup d’éclat. Son appellation fait référence au passé de la marque, tout en incarnant son avenir, un choix qui ne manque pas de piquant. Elle remplace d’ailleurs le nom originel de Milano, soit un nom de ville, qui ne portait plus d’intérêt pour Alfa, sachant que ses modèles sont désormais produits hors de la botte, en Pologne.
Ce changement d’appellation aurait pu entraîner des zones de flou autour de l’identité du Junior, d’autant plus qu’il partage la même plateforme avec le Peugeot 2008. Il n’en est rien, les designers se sont appliqués et on reconnaît bien ici l’ADN Alfa.
Notons qu’il est possible de choisir entre deux « scudetto » (calandre) : un représentant le blason de la marque et l’autre affichant Alfa Romeo en caractères vintage. Il y a aussi du choix sous le capot, avec des puissances allant de 136 à 280 ch. Dans cette dernière version, ils ne sont pas tirés d’un classique V6 Alfa, mais bien d’une unité électrique.
Et pour cause, Alfa Romeo possède peu de modèles, bien qu’ils ne soient pas dénués d’intérêt. La marque occupe ainsi rarement le devant de la scène des nouveautés.
Ce n’est pas le cas du Junior, qui commence sa carrière par un coup d’éclat. Son appellation fait référence au passé de la marque, tout en incarnant son avenir, un choix qui ne manque pas de piquant. Elle remplace d’ailleurs le nom originel de Milano, soit un nom de ville, qui ne portait plus d’intérêt pour Alfa, sachant que ses modèles sont désormais produits hors de la botte, en Pologne.
Ce changement d’appellation aurait pu entraîner des zones de flou autour de l’identité du Junior, d’autant plus qu’il partage la même plateforme avec le Peugeot 2008. Il n’en est rien, les designers se sont appliqués et on reconnaît bien ici l’ADN Alfa.
Notons qu’il est possible de choisir entre deux « scudetto » (calandre) : un représentant le blason de la marque et l’autre affichant Alfa Romeo en caractères vintage. Il y a aussi du choix sous le capot, avec des puissances allant de 136 à 280 ch. Dans cette dernière version, ils ne sont pas tirés d’un classique V6 Alfa, mais bien d’une unité électrique.
Alfa fait l’erreur de placer le moteur électrique à l’avant
La version Veloce a la lourde tâche de conjuguer la sportivité avec le mode 0 émission. Pour cela, la puissance est au rendez-vous (280 ch) même s’il n’y a pas d’excès côté couple (345 Nm). Dommage que le Junior se trompe en implantant son moteur électrique à l’avant. Le train avant est pourvu d’un différentiel autobloquant mécanique Torsen et chausse des pneus Michelin Pilot Sport en 225/40 R 20. Ses suspensions ont été raffermies, les barres antiroulis gagnent en diamètre, la direction a été recalibrée et la caisse abaissée de 25 mm. Un travail qui porte ses fruits lorsque l’on aborde les premiers virages sur route. La direction peu démultipliée inscrit le train avant de façon autoritaire et l’arrière suit sans réserve. L’empattement court confère une belle agilité dans les bretelles et les suspensions, fermes, contiennent la majorité des mouvements de caisse. L’équilibre se montre globalement réussi.
Pour libérer la cavalerie et ressentir les capacités sportives du véhicule, il faut basculer en « Dynamic ». C’est convaincant, mais avec 280 ch, on s’attendait néanmoins à un peu plus de sensations. Sur chaussée sèche, le différentiel Torsen, efficace sans être intrusif, évite tout sous-virage en réaccélération en sortie de courbe. Le freinage donne une impression agréable d’efficacité. Étant donné qu’Alfa a opté pour des disques de 382 mm à l’avant, cela paraît logique. Le mode Dynamic permet aussi d’avoir une bien meilleure sensation à la pédale de frein que les autres modes, avec un toucher très franc.
De la sportivité dans l’habitacle
Alors que le design extérieur du Junior incarne fièrement son ADN Alfa, l’intérieur transpire la sportivité. À ce niveau, la firme au Biscione a soigné les détails hérités de son glorieux passé, et ces clins d’œil, comme les compteurs digitaux en « canon de fusil », iront droit au cœur de ses « appassionati ». Ces derniers reconnaîtront aussi les approximations de finition dont ont souffert les modèles italiens pendant de nombreuses années. Les plastiques rigides prennent le plus de place et les ajustements ne sont pas assez soigneux dès qu’on s’y intéresse de trop près. Bien heureusement, le niveau est rehaussé par certains éléments comme les habillages en Alcantara et les sièges baquets de la marque Sabelt. Le système multimédia se montre dans la moyenne et a le mérite d’offrir une prise en main facile. Des boutons physiques subsistent cependant afin d’éviter d’avoir à chercher les commandes les plus courantes. Basé sur la plateforme du Peugeot 2008, le Junior ne gère pas son espace de manière optimale. Comme son cousin français, il privilégie le coffre (400 dm3) à l’espace aux places arrière.
Le charme s’opère avec ce petit SUV électrique dynamique, mais il est tout de suite rompu par le prix de vente. Du haut de ses 4,17 m de longueur, cette version Veloce s’affiche à 46.900 €. Gourmand.