Pendant le Ramadan, de nombreux ménages de la région du Nord renouent avec le "four du quartier", qui était et constitue toujours un maillon essentiel pour la préservation des traditions culinaires populaires liées à ce mois sacré.
Le four traditionnel était un établissement essentiel dans le tissu urbain des quartiers, aux côtés des hammams, des fontaines murales et des mosquées, et faisait partie intégrante du vécu quotidien de la population et de l'architecture de ces villes.
Malgré la baisse de l'affluence sur les services des fours traditionnels, en raison du changement du mode de vie de la population, des profondes mutations sociétales et de l'émergence de fours modernes, nombreux sont ceux qui optent toujours pour ces fours, notamment pendant le Ramadan, pour cuire le pain et certains plats populaires, comme le tajine de poisson, la calienté et la pastilla.
Le four du quartier fournit encore de nombreux services qui sont généralement de nature saisonnière, mais sont liés aux habitudes des gens pendant le Ramadan, avant l'Aïd Al-Fitr et l'Aïd Al-Adha, lors des fêtes de mariage et des cérémonies de baptême, ou même lorsque les femmes veulent montrer leur expertise dans la préparation de toutes sortes de gâteaux traditionnels.
Certains fours traditionnels dans la région du Nord se sont même spécialisés dans la cuisson de la "Tanjia", le plat le plus fameux de la ville de Marrakech, et des différentes sortes d'entrées et de gourmandises salées, une tâche qui nécessite des compétences particulières de la part de l'enfourneur, qui doit s'adapter en continu à l'évolution des demandes des clients.
Un mitron (terrah) qui travaille dans un four, créé il y a 150 ans dans l'une des ruelles de l'ancienne médina de Tanger, a souligné que son travail pendant le Ramadan porte notamment sur la cuisson du pain et des différents plats à base de poisson, de viande et de volaille, alors que durant les derniers jours du mois sacré les habitants du quartier apportent des gâteaux à cuire, qui sont préparés pour l'Aid Al Fitr.
Pendant le Ramadan et les jours précédant les fêtes, l'enfourneur doit modifier ses horaires de travail et redoubler d'efforts pour répondre aux attentes des clients.
Faisant preuve de générosité, les ménagères donnaient à l'enfourneur (fraini) une partie de leurs préparations. A Tétouan, par exemple, les femmes apportaient des planches à pain avec un petit pain appelé "bouya", qui était considéré comme un cadeau à l'enfourneur.
Le four traditionnel était un établissement essentiel dans le tissu urbain des quartiers, aux côtés des hammams, des fontaines murales et des mosquées, et faisait partie intégrante du vécu quotidien de la population et de l'architecture de ces villes.
Malgré la baisse de l'affluence sur les services des fours traditionnels, en raison du changement du mode de vie de la population, des profondes mutations sociétales et de l'émergence de fours modernes, nombreux sont ceux qui optent toujours pour ces fours, notamment pendant le Ramadan, pour cuire le pain et certains plats populaires, comme le tajine de poisson, la calienté et la pastilla.
Le four du quartier fournit encore de nombreux services qui sont généralement de nature saisonnière, mais sont liés aux habitudes des gens pendant le Ramadan, avant l'Aïd Al-Fitr et l'Aïd Al-Adha, lors des fêtes de mariage et des cérémonies de baptême, ou même lorsque les femmes veulent montrer leur expertise dans la préparation de toutes sortes de gâteaux traditionnels.
Certains fours traditionnels dans la région du Nord se sont même spécialisés dans la cuisson de la "Tanjia", le plat le plus fameux de la ville de Marrakech, et des différentes sortes d'entrées et de gourmandises salées, une tâche qui nécessite des compétences particulières de la part de l'enfourneur, qui doit s'adapter en continu à l'évolution des demandes des clients.
Un mitron (terrah) qui travaille dans un four, créé il y a 150 ans dans l'une des ruelles de l'ancienne médina de Tanger, a souligné que son travail pendant le Ramadan porte notamment sur la cuisson du pain et des différents plats à base de poisson, de viande et de volaille, alors que durant les derniers jours du mois sacré les habitants du quartier apportent des gâteaux à cuire, qui sont préparés pour l'Aid Al Fitr.
Pendant le Ramadan et les jours précédant les fêtes, l'enfourneur doit modifier ses horaires de travail et redoubler d'efforts pour répondre aux attentes des clients.
Faisant preuve de générosité, les ménagères donnaient à l'enfourneur (fraini) une partie de leurs préparations. A Tétouan, par exemple, les femmes apportaient des planches à pain avec un petit pain appelé "bouya", qui était considéré comme un cadeau à l'enfourneur.