Pour Allal Amraoui, les projets de loi relatifs au système électoral et aux partis politiques « traduisent fidèlement les orientations du dernier Discours du Trône » et marquent « un tournant majeur » dans le développement démocratique et institutionnel du pays.
Selon lui, ces réformes s’inscrivent dans une dynamique plus large visant à corriger les déséquilibres territoriaux et à assurer l’équité dans le développement, conformément à l’appel royal à mettre fin à une croissance à deux vitesses.
Le parlementaire istiqlalien a insisté sur le fait que cette étape inaugure « une nouvelle ère de sérieux, de responsabilité et d’intégrité dans la gestion publique », estimant que la réussite de cette réforme dépendra du degré d’adhésion citoyenne. « L’engagement des jeunes et leur participation active à la construction du Maroc de demain sont essentiels pour bâtir un pays du partage et de la justice », a-t-il déclaré.
Selon lui, ces réformes s’inscrivent dans une dynamique plus large visant à corriger les déséquilibres territoriaux et à assurer l’équité dans le développement, conformément à l’appel royal à mettre fin à une croissance à deux vitesses.
Le parlementaire istiqlalien a insisté sur le fait que cette étape inaugure « une nouvelle ère de sérieux, de responsabilité et d’intégrité dans la gestion publique », estimant que la réussite de cette réforme dépendra du degré d’adhésion citoyenne. « L’engagement des jeunes et leur participation active à la construction du Maroc de demain sont essentiels pour bâtir un pays du partage et de la justice », a-t-il déclaré.
Un nouveau souffle pour l’intégrité du processus électoral
Revenant sur les fondements du projet de réforme, Allal Amraoui a souligné qu’il ne s’agit pas de simples ajustements techniques, mais d’une refonte dotée d’une véritable philosophie politique. Parmi ses axes majeurs, il a cité la transparence du processus électoral, qualifiée de « ligne rouge », avec un renforcement des sanctions à l’encontre de toute tentative de manipulation ou de corruption du scrutin.
La réforme vise également à rompre avec les pratiques déviantes observées par le passé, de la sélection des candidats à la proclamation des résultats, tout en consolidant le respect de la volonté populaire exprimée par les urnes.
Autre nouveauté notable : l’élargissement des cas de déchéance parlementaire, destiné à responsabiliser davantage les élus absents ou défaillants, afin de restaurer la crédibilité de l’institution législative.
Jeunes et femmes : piliers du renouveau politique
L’une des ambitions centrales de cette réforme est d’encourager la participation des jeunes et des femmes à la vie politique, notamment à travers un accès facilité aux candidatures. Amraoui a salué les avancées contenues dans le projet, rappelant que les propositions de l’Istiqlal dans ce domaine ont largement inspiré les nouvelles dispositions.
Il a également évoqué la charte éthique lancée par le secrétaire général du parti istiqlalien, Nizar Baraka, qui prône une gouvernance politique fondée sur la probité et la responsabilité morale.
Le parlementaire a rappelé que le parcours des femmes dans l’histoire politique marocaine a connu une progression remarquable : de deux élues en 1992 à 90 sièges aujourd’hui. Les nouvelles mesures, selon lui, permettront d’aller encore plus loin en encourageant les candidatures féminines dans les circonscriptions locales.
« L’enjeu n’est pas seulement de garantir la présence des femmes, mais de leur permettre d’exercer pleinement leurs compétences législatives et de peser sur les grandes orientations nationales », a-t-il affirmé.
Redonner confiance à la jeunesse et réhabiliter le rôle des partis
Abordant la question du désintérêt croissant des jeunes pour la politique, Allal Amraoui a reconnu un déficit collectif des partis dans leur capacité à attirer cette catégorie, notamment à cause du « populisme numérique » qui alimente la défiance envers les institutions. Pour lui, la responsabilité des partis politiques est double : regagner la confiance de la jeunesse et adapter leur discours à l’ère digitale.
Il a mis en avant l’expérience du Parti de l’Istiqlal, qui a mis en place une académie de formation dédiée aux jeunes militants, à travers ses différentes organisations : la Jeunesse istiqlalienne, la Jeunesse scolaire, l'Organisation du Scout Marocain ou encore la Jeunesse ouvrière.
« Des milliers de jeunes bénéficient aujourd’hui d’une formation politique et professionnelle leur permettant de s’impliquer efficacement dans la vie publique », a-t-il précisé, insistant sur la nécessité d’un discours politique crédible et responsable pour regagner l’estime du citoyen.





















