Dans une dynamique législative soutenue visant à moderniser le système électoral et à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions, la Chambre des représentants a adopté, lundi soir en séance plénière, les projets de lois encadrant les élections législatives.
Cette adoption intervient dans un contexte marqué par l’appel lancé par le Secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka , invitant les chefs des formations politiques à signer une charte de déontologie pour moraliser les élections et garantir un climat politique transparent et responsable.
C’est dans ce même esprit que Allal Amraoui, président du Groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme, est intervenu lors de l’examen des textes, en soulignant l’urgence d’intégrer les jeunes dans la vie politique et de créer les conditions d’une participation équitable.
Mettre la jeunesse au cœur de la réforme
Dans son intervention, M. Amraoui a rappelé que l’esprit de la Constitution fait du Parlement un espace destiné à accueillir toutes les forces vives de la nation, notamment les jeunes. Il a insisté sur la nécessité de garantir aux moins de 35 ans, particulièrement aux indépendants, les moyens de concourir dans des conditions réellement équitables.
Pour lui, la présence des jeunes au Parlement est un impératif démocratique : elle permet de renouveler les élites, d’injecter un souffle de modernité et de renforcer la crédibilité de l’action législative.
Abaisser le seuil du soutien public pour encourager les jeunes candidats
Fustigeant le seuil de 5 % adopté en commission, le Dr Amraoui a plaidé pour une réduction à 2 %, afin de permettre aux jeunes candidats d’accéder à 75 % de financement public de leurs dépenses de campagne. Il a affirmé que cette mesure s’inscrit pleinement dans la logique de moralisation prônée par le Parti de l’Istiqlal : rendre les règles plus équitables, plus transparentes et réellement tournées vers l’ouverture démocratique.
Un débat stratégique sur l’avenir de la représentation politique
La position défendue par le Dr Amraoui s’inscrit dans un débat global sur la capacité du système électoral à refléter les profondes mutations de la société marocaine. Il rappelle que l’enjeu n’est pas de restreindre l’accès à la représentation, mais au contraire de l’élargir, notamment pour une jeunesse qui constitue un pilier essentiel de l’avenir politique du pays.
Après la réforme juridique, la responsabilité incombe désormais aux partis
L’intervention du Dr Allal Amraoui soulève une question essentielle : maintenant que l’État a renforcé l’arsenal juridique pour protéger les élections contre la corruption et consolider les principes de transparence, quelle sera la responsabilité des partis politiques ?
Avec un cadre légal modernisé, clair et protecteur, la balle est désormais dans leur camp. Elles doivent assumer une responsabilité morale et politique majeure en veillant à sélectionner des candidates et candidats crédibles, compétents et intègres, en appliquant réellement la charte de déontologie appelée par le Secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, et en jouant pleinement leur rôle dans la moralisation de la vie publique. L’enjeu est d’offrir aux citoyens une offre politique digne, transparente et exemplaire, car aucune réforme électorale, aussi avancée soit-elle, ne pourra produire ses effets si les partis ne prennent pas leur part dans ce chantier.
Le véritable défi réside dans leur capacité à présenter des élites propres, sérieuses et sincèrement engagées au service de l’intérêt général, afin de restaurer durablement la confiance dans la vie publique.
Cette adoption intervient dans un contexte marqué par l’appel lancé par le Secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka , invitant les chefs des formations politiques à signer une charte de déontologie pour moraliser les élections et garantir un climat politique transparent et responsable.
C’est dans ce même esprit que Allal Amraoui, président du Groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme, est intervenu lors de l’examen des textes, en soulignant l’urgence d’intégrer les jeunes dans la vie politique et de créer les conditions d’une participation équitable.
Mettre la jeunesse au cœur de la réforme
Dans son intervention, M. Amraoui a rappelé que l’esprit de la Constitution fait du Parlement un espace destiné à accueillir toutes les forces vives de la nation, notamment les jeunes. Il a insisté sur la nécessité de garantir aux moins de 35 ans, particulièrement aux indépendants, les moyens de concourir dans des conditions réellement équitables.
Pour lui, la présence des jeunes au Parlement est un impératif démocratique : elle permet de renouveler les élites, d’injecter un souffle de modernité et de renforcer la crédibilité de l’action législative.
Abaisser le seuil du soutien public pour encourager les jeunes candidats
Fustigeant le seuil de 5 % adopté en commission, le Dr Amraoui a plaidé pour une réduction à 2 %, afin de permettre aux jeunes candidats d’accéder à 75 % de financement public de leurs dépenses de campagne. Il a affirmé que cette mesure s’inscrit pleinement dans la logique de moralisation prônée par le Parti de l’Istiqlal : rendre les règles plus équitables, plus transparentes et réellement tournées vers l’ouverture démocratique.
Un débat stratégique sur l’avenir de la représentation politique
La position défendue par le Dr Amraoui s’inscrit dans un débat global sur la capacité du système électoral à refléter les profondes mutations de la société marocaine. Il rappelle que l’enjeu n’est pas de restreindre l’accès à la représentation, mais au contraire de l’élargir, notamment pour une jeunesse qui constitue un pilier essentiel de l’avenir politique du pays.
Après la réforme juridique, la responsabilité incombe désormais aux partis
L’intervention du Dr Allal Amraoui soulève une question essentielle : maintenant que l’État a renforcé l’arsenal juridique pour protéger les élections contre la corruption et consolider les principes de transparence, quelle sera la responsabilité des partis politiques ?
Avec un cadre légal modernisé, clair et protecteur, la balle est désormais dans leur camp. Elles doivent assumer une responsabilité morale et politique majeure en veillant à sélectionner des candidates et candidats crédibles, compétents et intègres, en appliquant réellement la charte de déontologie appelée par le Secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, et en jouant pleinement leur rôle dans la moralisation de la vie publique. L’enjeu est d’offrir aux citoyens une offre politique digne, transparente et exemplaire, car aucune réforme électorale, aussi avancée soit-elle, ne pourra produire ses effets si les partis ne prennent pas leur part dans ce chantier.
Le véritable défi réside dans leur capacité à présenter des élites propres, sérieuses et sincèrement engagées au service de l’intérêt général, afin de restaurer durablement la confiance dans la vie publique.





















