Les syndicats veulent mettre la France "à l'arrêt", ce mardi, avec des manifestations "historiques", des grèves reconductibles, mais aussi des ronds-points occupés ou spectacles annulés, jouant leur va-tout pour bloquer une probable adoption de la réforme des retraites.
Les responsables des principaux syndicats ont indiqué, mardi matin, attendre "plus de deux millions" de manifestants pour cette sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
"Il ne faut pas se résigner, c'est possible de faire reculer le gouvernement sur les 64 ans", a lancé le patron de la CFDT Laurent Berger, qui espère battre le record du 31 janvier, 2,5 millions d'après les organisateurs.
A Clermont-Ferrand, plusieurs milliers de personnes ont pris le départ de la manifestation peu après 10h15. "Je n'en peux plus, à presque 60 ans (...). Je ne me vois pas courir après un enfant à 64 ans", lance Sylvie Montagnon, animatrice pour enfants.
A Lille, sur le banc d'un arrêt de bus, Manuella Lebas, agent de propreté de 55 ans, se préparait à commencer son service après "45 minutes de marche" sous une pluie fine. "Ça fait loin", dit-elle avec un pâle sourire. "Mais bon, je soutiens la grève (...). C'est pour la bonne cause. Si je pouvais, je ferais grève aussi, mais pour moi c'est une trop grosse perte d'argent", confie-t-elle.
Les responsables des principaux syndicats ont indiqué, mardi matin, attendre "plus de deux millions" de manifestants pour cette sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
"Il ne faut pas se résigner, c'est possible de faire reculer le gouvernement sur les 64 ans", a lancé le patron de la CFDT Laurent Berger, qui espère battre le record du 31 janvier, 2,5 millions d'après les organisateurs.
A Clermont-Ferrand, plusieurs milliers de personnes ont pris le départ de la manifestation peu après 10h15. "Je n'en peux plus, à presque 60 ans (...). Je ne me vois pas courir après un enfant à 64 ans", lance Sylvie Montagnon, animatrice pour enfants.
A Lille, sur le banc d'un arrêt de bus, Manuella Lebas, agent de propreté de 55 ans, se préparait à commencer son service après "45 minutes de marche" sous une pluie fine. "Ça fait loin", dit-elle avec un pâle sourire. "Mais bon, je soutiens la grève (...). C'est pour la bonne cause. Si je pouvais, je ferais grève aussi, mais pour moi c'est une trop grosse perte d'argent", confie-t-elle.