Selon un communiqué officiel de la Commission nationale des étudiants, le boycott des examens du premier semestre a connu un succès avec un taux de participation de 100% à l'échelle nationale.
La Commission a décidé ainsi d'organiser une marche nationale blanche, vendredi 19 janvier, devant le siège du ministère de la Santé et de la Protection sociale à partir de 15 heures, pour exprimer ainsi son mécontentement face à la situation qu'elle qualifie de "catastrophique" vécue par les étudiants dans le système de formation en médecine.
“Ce taux de participation est une première dans l'histoire des universités marocaines en termes de nombre de facultés et d’étudiants participants ”, souligne la même source, notant que “ces mouvements se veulent une forme de protestation contre la détérioration de la qualité de la formation dispensée et les politiques jugées “arbitraires et floues” dans le secteur” .
“Les ministères de tutelle ont refusé le dialogue, adoptant une politique de procrastination plutôt que de répondre de manière urgente et sérieuse au dossier de revendications”, déplore la Commission.
La Commission a décidé ainsi d'organiser une marche nationale blanche, vendredi 19 janvier, devant le siège du ministère de la Santé et de la Protection sociale à partir de 15 heures, pour exprimer ainsi son mécontentement face à la situation qu'elle qualifie de "catastrophique" vécue par les étudiants dans le système de formation en médecine.
“Ce taux de participation est une première dans l'histoire des universités marocaines en termes de nombre de facultés et d’étudiants participants ”, souligne la même source, notant que “ces mouvements se veulent une forme de protestation contre la détérioration de la qualité de la formation dispensée et les politiques jugées “arbitraires et floues” dans le secteur” .
“Les ministères de tutelle ont refusé le dialogue, adoptant une politique de procrastination plutôt que de répondre de manière urgente et sérieuse au dossier de revendications”, déplore la Commission.
Les principales revendications en bref
Contactés par nos soins, des étudiants en médecine, nous ont affirmé que le flou qui plane sur l’avenir de leur formation, a été la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Dans ce contexte, ont-ils souligné, "ils revendiquent un encadrement pédagogique et hospitalier de haut niveau, ainsi que de nouveaux terrains de stage".
Les futurs médecins dénoncent également l’encombrement des facultés et des services hospitaliers, la réduction des années de formation de 7 à 6 années, mais surtout l’absence de visibilité quant au déroulement de la 6ème année de formation, censée leur permettre de choisir leur spécialité.
Ils déplorent aussi l’absence de matériaux et des équipements nécessaires au bon déroulement de leur pratique médicale et le retard «injustifié» dans la publication du cahier des charges pédagogique pour le troisième cycle.
Les futures blouses blanches se disent très préoccupés par “le flou et l'incertitude” qui planent sur les politiques de formation, qui poussent un bon nombre d'entre elles et d'entre eux de quitter le pays vers d’autres contrées.