Les propositions de l’Istiqlal ont porté essentiellement sur le renforcement de la cohésion familiale, les droits des femmes et l'intérêt supérieur de l'enfant dans un contexte marquée par la hausse des cas de divorce au Maroc.
De même, le Parti de la Balance a souligné l'importance de veiller au respect des principes de la Charia et de la jurisprudence.
Pour assurer la cohésion des familles, qui demeurent le noyau de la société, les héritiers d'Allal El Fassi insistent sur l’institutionnalisation de la réconciliation familiale, le renforcement des tribunaux de la famille, et le développement des politiques publiques destinées à favoriser l'emploi et l'autonomisation des femmes.
De son côté, Khadija Zoumi, présidente de l’Organisation de la Femme Istiqlalienne (OFI), a affirmé à "L’Opinion" que lesdites propositions se sont penchées sur plusieurs questions dont la filiation , le mariage des mineures, la pension ou encore la gestion des biens entre époux. “ L'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale”, a-t-elle souligné, notant qu’ “une victoire dans cette transat de réforme devrait être en faveur de l’enfant”, a-t-elle dit.
La députée a rappelé, par ailleurs, que les suggestions qui ont été avancées sont parfaitement en phase avec les préceptes généreuses de l'Islam, les prescriptions du Rite Malékite et les conclusions de l'effort jurisprudentiel , aux fins de donner leur expression concrète aux valeurs de justice, d'égalité et de coexistence harmonieuse dans la vie commune, que prône l'Islam.
Cette réunion s'inscrit dans le cadre des consultations menées par l'Instance, conformément à la Lettre Royale adressée au Chef du gouvernement pour la révision du Code de la famille . Les Hautes Instructions Royales stipulent de soumettre les propositions d'amendements qui vont émaner de ces larges consultations participatives à la haute appréciation de SM le Roi, Amir Al-Mouminine, le garant des droits et libertés des citoyens, dans un délai maximum de six mois .