Intervenant lors de la séance hebdomadaire des questions orales, M. El Bouari a relevé que ce programme, qui vient s’ajouter aux mesures gouvernementales déjà engagées dans ce domaine, vise à mettre en valeur l’effet positif des récentes précipitations en créant des conditions favorables à la reconstitution du cheptel.
Ce nouveau dispositif, qui témoigne de la Haute sollicitude que Sa Majesté le Roi Mohammed VI accorde au monde rural et à l'ensemble des composantes du secteur agricole, repose sur cinq axes principaux, a fait savoir le ministre.
Le premier axe porte sur la restructuration de la dette des éleveurs, à travers l’allégement des encours pour près de 50.000 éleveurs, pour un coût estimé à 700 millions de dirhams (MDH) pris en charge par le Budget de l'Etat, a-t-il détaillé.
Ainsi, 50% des dettes (principal et intérêts) inférieures à 100.000 dirhams seront annulées, représentant 75% des bénéficiaires, tandis que 25% des dettes entre 100.000 et 200.000 dirhams seront également annulées, touchant 11% des bénéficiaires. Les dettes supérieures à 200.000 dirhams feront, quant à elles, l’objet d’un rééchelonnement et d’une exonération des intérêts de retard.
Pour ce qui est du deuxième axe, il concerne la subvention de l’alimentation animale, en fixant le prix de vente de l’orge à 1,5 dirham/kg, dans la limite de 7 millions de quintaux, et celui des aliments composés pour ovins et caprins à 2 dirhams/kg pour un volume équivalent, a indiqué M. El Bouari, ajoutant que la mise en œuvre de cette mesure mobilisera une enveloppe d’environ 2,5 milliards de dirhams (MMDH).
Le troisième axe porte sur le lancement d'une opération d'identification des femelles reproductrices, dans le cadre du suivi de l'interdiction de leur abattage, afin de préserver le cheptel national. À ce titre, un appui direct de 400 dirhams sera accordé pour chaque femelle identifiée et non abattue, dans l'objectif de compenser les coûts liés à leur entretien.
Le quatrième axe consiste à déployer une campagne sanitaire préventive, destinée à protéger 17 millions de têtes d'ovins et de caprins contre les maladies causées par les répercussions de la sécheresse. Ce dispositif nécessitera une enveloppe de 150 MDH.
Quant au cinquième axe, il porte sur l’accompagnement technique des éleveurs, via la mise en place de plateformes d’insémination artificielle et de programmes de conseil pour l’amélioration génétique, pour un coût de 50 MDH.
M. El Bouari a précisé que le coût global de ces mesures atteindra 3 MMDH d’ici fin 2025, tandis qu’une enveloppe supplémentaire de 3,2 MMDH est prévue en 2026 pour soutenir directement les éleveurs s’étant engagés avec succès à la préservation des femelles reproductrices, dans une logique de durabilité du cheptel national.
Ce nouveau dispositif, qui témoigne de la Haute sollicitude que Sa Majesté le Roi Mohammed VI accorde au monde rural et à l'ensemble des composantes du secteur agricole, repose sur cinq axes principaux, a fait savoir le ministre.
Le premier axe porte sur la restructuration de la dette des éleveurs, à travers l’allégement des encours pour près de 50.000 éleveurs, pour un coût estimé à 700 millions de dirhams (MDH) pris en charge par le Budget de l'Etat, a-t-il détaillé.
Ainsi, 50% des dettes (principal et intérêts) inférieures à 100.000 dirhams seront annulées, représentant 75% des bénéficiaires, tandis que 25% des dettes entre 100.000 et 200.000 dirhams seront également annulées, touchant 11% des bénéficiaires. Les dettes supérieures à 200.000 dirhams feront, quant à elles, l’objet d’un rééchelonnement et d’une exonération des intérêts de retard.
Pour ce qui est du deuxième axe, il concerne la subvention de l’alimentation animale, en fixant le prix de vente de l’orge à 1,5 dirham/kg, dans la limite de 7 millions de quintaux, et celui des aliments composés pour ovins et caprins à 2 dirhams/kg pour un volume équivalent, a indiqué M. El Bouari, ajoutant que la mise en œuvre de cette mesure mobilisera une enveloppe d’environ 2,5 milliards de dirhams (MMDH).
Le troisième axe porte sur le lancement d'une opération d'identification des femelles reproductrices, dans le cadre du suivi de l'interdiction de leur abattage, afin de préserver le cheptel national. À ce titre, un appui direct de 400 dirhams sera accordé pour chaque femelle identifiée et non abattue, dans l'objectif de compenser les coûts liés à leur entretien.
Le quatrième axe consiste à déployer une campagne sanitaire préventive, destinée à protéger 17 millions de têtes d'ovins et de caprins contre les maladies causées par les répercussions de la sécheresse. Ce dispositif nécessitera une enveloppe de 150 MDH.
Quant au cinquième axe, il porte sur l’accompagnement technique des éleveurs, via la mise en place de plateformes d’insémination artificielle et de programmes de conseil pour l’amélioration génétique, pour un coût de 50 MDH.
M. El Bouari a précisé que le coût global de ces mesures atteindra 3 MMDH d’ici fin 2025, tandis qu’une enveloppe supplémentaire de 3,2 MMDH est prévue en 2026 pour soutenir directement les éleveurs s’étant engagés avec succès à la préservation des femelles reproductrices, dans une logique de durabilité du cheptel national.