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Reconnaissance du polisario : le président colombien sous pression sénatoriale


Rédigé par Anass Machloukh Vendredi 10 Février 2023

Quelque 62 membres du Congrès de la République ont exigé une réunion avec le ministre des Relations extérieures pour que ce dernier s’explique sur la reconnaissance du polisario et ses conséquences sur les relations avec le Maroc. Détails.



Le président de Colombie, Gustavo Petro, peine à convaincre la classe politique de sa démarche de rapprochement avec le polisario. Le Chef d’Etat colombien n’a pas réalisé le poids des partis politiques qui refusent de sacrifier les relations avec le Maroc pour des raisons idéologiques inutiles. En effet, la résistance vient du Sénat colombien (Congrès de la République de Colombie), dont un groupe de sénateurs, de différentes obédiences politiques, a demandé que le ministre des Relations extérieures, Alvaro Leya Duran, soit convoqué à une réunion de travail au Sénat pour s’expliquer sur les relations maroco-colombiennes. Cela a fait l’objet d’une motion adressée au ministre, le 8 février.

Il s’agit de la troisième convocation du genre, après une première demande officielle adresée le 18 octobre, puis une deuxième le 7 décembre 2022.

En fait, cette motion a été signée par 62 membres du Congrès, qui d'ailleurs avaient  fustigé le président colombien lorsqu’il avait décidé de rétablir les relations avec le polisario au lendemain de son élection.

Pour rappel, le président colombien de gauche, connu pour son passé révolutionnaire, a été élu le 19 juin 2022.  Quelques semaines plus tard, il a décidé de renouer les liens avec le front séparatiste dont il a accueilli une délégation. Le revirement de la position de la Colombie a été actée par un communiqué du ministère des Relations extérieures, publié le 10 août 2022 et qui a annoncé le retour officiel à la reconnaissance de la pseudo-rasd telle que proclamée dans le communiqué conjoint signé le 27 février 1985.

Cette décision a été décriée par une grande partie de sénateurs, dont 63 sur les 108 membres du Congrès ont fustigé, dans une motion collective, la volonté du nouveau président, fraichement élu, de reconnaitre une entité non-reconnue par les Nations Unies et ce, sans mesurer les conséquences d’une telle mesure sur les relations avec le Maroc.
 









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