La réforme du système universitaire, entrée en vigueur au début de l’année universitaire écoulée, place la barre très haute. En plus de former un capital humain, dont les compétences sont adaptées aux besoins des secteurs socio-économiques, elle vise le développement d’une recherche en phase avec les besoins du marché local.
Dans cette optique, le ministère a introduit l’enseignement en alternance entre l'Université et l'Entreprise, ainsi que la possibilité pour les doctorants de réaliser leurs recherches doctorales au sein des entreprises. Cette initiative a été largement saluée tant par les doctorants que par les acteurs du milieu académique, lesquels insistent sur le rapprochement continu entre le monde académique et professionnel.
Hafsa Achour, doctorante et participant au programme de mentorat de la Faculté de Droit de l’Agdal, a souligné : « Cette nouvelle approche de la recherche est cruciale pour créer un lien essentiel entre la théorie académique et les besoins pratiques du marché, permettant aux doctorants de bénéficier de l'expertise des professionnels pour orienter leurs travaux vers les besoins de développement des entreprises ». Elle s’est même félicitée des résultats dudit programme basé sur l’apprentissage réciproque, et facilitant la transmission de connaissances et l’échange d'expériences et d'apprentissages entre mentor et la personne mentorée pour favoriser le développement des projets de recherche.
Même son de cloche auprès de Lkhider Mustapha, Vice-Président de l'Université Hassan II de Casablanca, Pôle Recherche Coopération et Partenariat, qui parie fort sur cette initiative pour développer une recherche à fort impact, en mesure d’apporter des solutions pratiques au tissu industriel et à l’ensemble des activités socio-économiques.
Il a ajouté que cette initiative est en passe de contribuer à la dynamisation de la recherche fondamentale, fondement même de la recherche appliquée. « Les chercheurs continuent ainsi de se pencher sur des questions fondamentales tout en recherchant activement des opportunités d'application, d'innovation et de transfert de technologie dans d'autres domaines pertinents », a-t-il relevé.
Par ailleurs, la conclusion de contrats de recherche avec des entreprises pour le financement de projets apporte des ressources supplémentaires et bénéfiques tant pour la recherche fondamentale que pour le développement des infrastructures et l'acquisition de matériel universitaire.
Dans cette optique, le ministère a introduit l’enseignement en alternance entre l'Université et l'Entreprise, ainsi que la possibilité pour les doctorants de réaliser leurs recherches doctorales au sein des entreprises. Cette initiative a été largement saluée tant par les doctorants que par les acteurs du milieu académique, lesquels insistent sur le rapprochement continu entre le monde académique et professionnel.
Hafsa Achour, doctorante et participant au programme de mentorat de la Faculté de Droit de l’Agdal, a souligné : « Cette nouvelle approche de la recherche est cruciale pour créer un lien essentiel entre la théorie académique et les besoins pratiques du marché, permettant aux doctorants de bénéficier de l'expertise des professionnels pour orienter leurs travaux vers les besoins de développement des entreprises ». Elle s’est même félicitée des résultats dudit programme basé sur l’apprentissage réciproque, et facilitant la transmission de connaissances et l’échange d'expériences et d'apprentissages entre mentor et la personne mentorée pour favoriser le développement des projets de recherche.
Même son de cloche auprès de Lkhider Mustapha, Vice-Président de l'Université Hassan II de Casablanca, Pôle Recherche Coopération et Partenariat, qui parie fort sur cette initiative pour développer une recherche à fort impact, en mesure d’apporter des solutions pratiques au tissu industriel et à l’ensemble des activités socio-économiques.
Il a ajouté que cette initiative est en passe de contribuer à la dynamisation de la recherche fondamentale, fondement même de la recherche appliquée. « Les chercheurs continuent ainsi de se pencher sur des questions fondamentales tout en recherchant activement des opportunités d'application, d'innovation et de transfert de technologie dans d'autres domaines pertinents », a-t-il relevé.
Par ailleurs, la conclusion de contrats de recherche avec des entreprises pour le financement de projets apporte des ressources supplémentaires et bénéfiques tant pour la recherche fondamentale que pour le développement des infrastructures et l'acquisition de matériel universitaire.
Attirer les bons partenaires
Cependant, la mise en œuvre du système d'alternance Université-Entreprise fait face à plusieurs défis, exigeant une approche stratégique pour en maximiser les bénéfices pour les universités et les entreprises. Selon nos interlocuteurs, cela passe par l'établissement d'une confiance mutuelle entre chercheurs, acteurs de la recherche et milieu socio-professionnel. Les conventions de recherche prometteuses, conclues sous l'égide du ministère de tutelle lors d'assises nationales, illustrent cette démarche. Les entreprises s'engagent ainsi à investir dans le développement des connaissances scientifiques et techniques par le biais des doctorants.
Actuellement, les Universités s'attellent à concrétiser ces conventions pour accélérer la recherche dans des domaines stratégiques tels que la sécurité alimentaire, le changement climatique et l'industrie automobile. « Une conscience collective de l'importance de la recherche émerge, comme en témoignent les retours positifs des industriels », a indiqué Pr El Khider ? Il reste optimiste quant à l'avenir du partenariat université-entreprise tant espéré.
Il a également mentionné que l'Université Hassan II travaille en partenariat avec le monde professionnel pour équiper une cité de l'innovation, destinée à devenir un terrain propice à la recherche scientifique et technique menée par des doctorants dans divers domaines.
En plus de promouvoir la confiance mutuelle, Pr Mustapha El Khider a fait savoir que l'État a un rôle crucial à jouer dans le financement de la recherche. Selon lui, il est impératif de mettre en place des incitations favorables aux entreprises qui investissent dans ce domaine, à l'instar d'autres pays qui proposent des abattements de taxes spécifiques pour les entreprises engagées dans la promotion de la recherche.