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Actu Maroc

Rapport WTIIA : Le Maroc, puissance d'investissement stable et autonome en Afrique


Rédigé par A. CHANNAJE Mercredi 29 Octobre 2025

Le Maroc se classe 5ème au Top 10 africain en tant que puissance d'investissement stable et autonome, selon le rapport WTIIA de Rand Merchant Bank. Son développement repose sur les échanges commerciaux et l'attraction d'IDE, avec une faible dépendance à l'aide.



Publiée lundi 27 octobre, l’étude « Where to Invest in Africa 2025/2026 » met en lumière la position exceptionnelle du Maroc comme destination privilégiée pour l'investissement direct, soulignant sa stabilité économique et sa maturité financière. Cette reconnaissance internationale vient confirmer les efforts déployés par le Royaume pour renforcer son attractivité économique. Le Maroc consolide ainsi sa réputation de marché fiable et performant, se classant à une impressionnante 5ème place du classement général de l'indice WTIIA pour la période 2025/2026. Cette position témoigne de la résilience de son environnement des affaires et reflète sa capacité à attirer les investissements étrangers.
 
Cette performance lui permet de figurer parmi les principaux bénéficiaires d'Investissements Directs Étrangers (IDE) en 2024, une année d'ailleurs record pour l'Afrique. Par conséquent, le rapport qualifie le Maroc, aux côtés de la Tunisie et de l'Afrique du Sud, de pays « hautement classé » parmi les grandes économies réceptrices de ces capitaux étrangers.
 
Un leadership nord- africain
 
La région d'Afrique du Nord s'impose comme un pôle d'investissement majeur sur le continent, avec quatre pays dans le Top 10 du classement WTIIA. L'Égypte occupe la 3ème place du classement global, juste derrière les Seychelles et Maurice, et se positionne ainsi en leader régional. Le Maroc suit de près à la 5ème place, consolidant sa position de deuxième puissance régionale d'investissement. L'Algérie gagne trois places par rapport à l'édition précédente et se hisse à la 7ème place, bénéficiant notamment de la troisième plus grande économie de l'échantillon. Enfin, la Tunisie complète le tableau nord-africain dans le Top 10 en occupant la 9ème place. Il convient de noter que la Mauritanie et la Libye ne figurent pas dans ce classement, ce qui indique qu'elles ne font pas partie de l'échantillon des 31 marchés considérés comme les plus attractifs par la Rand Merchant Bank (RMB) pour l'investissement.
 
Une croissance ancrée dans l'autonomie financière
 
Selon ce rapport du RMB, le Royaume se distingue par une caractéristique fondamentale qui est un marqueur de prospérité économique durable : sa faible dépendance à l'aide internationale. Dans l'analyse mesurant les recettes d'Aide Publique au Développement (APD) en pourcentage du Produit Intérieur Brut (PIB) sur la moyenne des cinq dernières années (2019-2023), le Maroc est placé dans la catégorie des pays les moins dépendants, partageant cette distinction stratégique avec des puissances continentales comme l'Algérie, le Nigeria et l'Égypte. Cette faible dépendance est interprétée comme un signal extrêmement positif par la RMB, qui souligne que la croissance économique véritablement génératrice de prospérité à long terme est alimentée par les échanges commerciaux et l'attraction d'investissements directs étrangers (IDE), et non par le flux plus volatile et souvent conditionnel de l'aide externe.
 
En privilégiant l'attractivité des capitaux à l'aide, l'approche marocaine est non seulement validée par le modèle WTIIA, mais elle est considérée comme un gage de souveraineté économique et de maturité structurelle, assurant aux investisseurs que la croissance future du Maroc reposera sur des fondamentaux internes solides et durables. Cette autonomie place le Maroc dans une ligue d'économies africaines résilientes et orientées vers le marché.
 
En conclusion, l'étude de Rand Merchant Bank positionne clairement le Maroc comme une puissance d'investissement fiable et mature sur le continent africain, dont le développement est solidement ancré dans l'autonomie financière et l'attraction d'IDE de qualité. Cette étude s'inscrit dans la lignée de l'objectif du rapport Where to Invest in Africa, qui est de fournir des outils solides et riches en données pour aider les leaders d'entreprise à prendre les décisions qui contribueront à l'histoire économique de l'Afrique.
 
 
A. CHANNAJE

Nouvelle charte d'investissement : Un accélérateur économique de 414 MMDH

Un an après son entrée en vigueur, la nouvelle Charte d’investissement du Maroc témoigne d’un succès retentissant qui confirme l'attractivité et la dynamique économique du Royaume. Le ministre délégué, Karim Zidane, a livré un bilan chiffré éloquent lors de ses communications récentes aux parlementaires, à la Chambre des Représentants.
 
D’après le ministre, la Charte a permis de valider un portefeuille exceptionnel de 250 projets d'investissement. Ce volume se traduit par un montant total de 414 milliards de dirhams, soit l’équivalent d’environ 40 milliards de dollars. Pour contextualiser cette somme, elle représente une mobilisation de capitaux comparable à près de la moitié des Investissements Directs Étrangers (IDE) totaux reçus par l’ensemble du continent africain l’année précédente, soulignant l'ampleur et l'efficacité de la stratégie marocaine. Ces investissements sont destinés à créer près de 200.000 emplois directs et indirects, faisant de la Charte un levier social majeur pour la réduction du chômage.
 
Le Maroc ne se contente pas de cibler les projets d’envergure. Le ministre Zidane a également mis l'accent sur l'importance de consolider le tissu productif local, en particulier les Petites et Moyennes Entreprises (PME). Il a ainsi dévoilé une feuille de route stratégique dédiée, dotée d’une enveloppe significative de 15 milliards de dirhams. Ce soutien financier aux PME est jugé crucial car ces entreprises sont considérées comme le moteur essentiel de la croissance nationale et de la diversification économique. En renforçant les PME, le Maroc vise non seulement à améliorer sa compétitivité globale et à générer une plus grande valeur ajoutée locale, mais surtout à s'assurer que la prospérité économique soit plus inclusive et durable à travers l'ensemble du territoire.
 







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