Suite à l’indignation suscitée par l’approbation, par le Conseil communal, d’une résolution fixant des redevances collectives pour l’exploitation du domaine public, et à l’heure où les propriétaires de cafés et des restaurants menacent, depuis samedi dernier, de ne pas payer les taxes qui leur coûteraient des millions de centimes, la maire de la Capitale, Asmaa Rhlalou, s’est réunie, jeudi dernier, avec certains professionnels pour juguler leur colère. Or, la rencontre qui a eu lieu à Rabat avec 8 propriétaires de cafés et restaurants n’a pas abouti à la résolution de cette crise pour les concernés.
Dans le cadre de cette réunion, la maire a tenu à rappeler aux professionnels que le Conseil communal insiste sur l’application des dispositions de la loi 57.19, notamment relative au régime des biens immobiliers des collectivités territoriales. Joint par « L’Opinion », Noureddine El Harraq, Président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et restaurants au Maroc, a souligné n’avoir eu connaissance d’aucune rencontre avec les professionnels, à l’exception de celle qui se tiendra mardi prochain, suite au dépôt d’une correspondance au Conseil communal, à la Wilaya de la région RSK, ainsi qu’à la Chambre de l’industrie, du commerce et des services.
D’ailleurs, les cafetiers et restaurateurs du quartier Mahaj Riad et Annakhil, assistant à la réunion avec la maire, ont blâmé le Conseil qui « ne leur a pas écrit pour régler leur situation ».
Pour sa part, la maire de Rabat a indiqué que compte tenu de la pandémie de Covid-19, qui a économiquement affecté les propriétaires de cafés et restaurants, la nouvelle décision fiscale ne sera appliquée qu’en octobre prochain. Une décision qui est loin de leur être favorable, selon les professionnels du secteur. Il est à noter qu’une réunion est prévue, mardi prochain, entre la maire et l’Association nationale des propriétaires de cafés et restaurants pour discuter des solutions possibles afin de sortir de cette crise qui persiste depuis plus d’une semaine.
Dans le cadre de cette réunion, la maire a tenu à rappeler aux professionnels que le Conseil communal insiste sur l’application des dispositions de la loi 57.19, notamment relative au régime des biens immobiliers des collectivités territoriales. Joint par « L’Opinion », Noureddine El Harraq, Président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et restaurants au Maroc, a souligné n’avoir eu connaissance d’aucune rencontre avec les professionnels, à l’exception de celle qui se tiendra mardi prochain, suite au dépôt d’une correspondance au Conseil communal, à la Wilaya de la région RSK, ainsi qu’à la Chambre de l’industrie, du commerce et des services.
D’ailleurs, les cafetiers et restaurateurs du quartier Mahaj Riad et Annakhil, assistant à la réunion avec la maire, ont blâmé le Conseil qui « ne leur a pas écrit pour régler leur situation ».
Pour sa part, la maire de Rabat a indiqué que compte tenu de la pandémie de Covid-19, qui a économiquement affecté les propriétaires de cafés et restaurants, la nouvelle décision fiscale ne sera appliquée qu’en octobre prochain. Une décision qui est loin de leur être favorable, selon les professionnels du secteur. Il est à noter qu’une réunion est prévue, mardi prochain, entre la maire et l’Association nationale des propriétaires de cafés et restaurants pour discuter des solutions possibles afin de sortir de cette crise qui persiste depuis plus d’une semaine.
Les cafetiers et restaurateurs haussent le ton
En réponse à la décision fiscale qui a suscité la colère des cafetiers et restaurateurs de la Capitale, le bureau régional de l’Association nationale des propriétaires de cafés et restaurants de Rabat a tenu, le 10 septembre, une réunion afin de discuter des options pour contrecarrer la décision du Conseil de la ville.
Lors de cette réunion, les cafetiers et restaurateurs ont exprimé leur rejet absolu de la décision qui, selon eux, n’a impliqué ni la Chambre de commerce, d’industrie et des services de la région, ni les professionnels concernés. Ils ont décidé le recours au Tribunal administratif pour ester contre l’exclusion de cette institution représentative des professionnels.
Ajoutons qu’au cas où la prochaine réunion avec la maire n’aboutit à aucune solution, il a été décidé de procéder à une extinction des lumières dans tous les cafés et restaurants de la ville, dont le moment et la durée seront déterminés, ainsi qu’à l’organisation de sit-in périodiques devant le Conseil de la Capitale. Aussi, les cafetiers et restaurateurs ont décidé la fermeture de tous les cafés et restaurants de la ville à une date qui n’est pas encore fixée.
Lors de cette réunion, les cafetiers et restaurateurs ont exprimé leur rejet absolu de la décision qui, selon eux, n’a impliqué ni la Chambre de commerce, d’industrie et des services de la région, ni les professionnels concernés. Ils ont décidé le recours au Tribunal administratif pour ester contre l’exclusion de cette institution représentative des professionnels.
Ajoutons qu’au cas où la prochaine réunion avec la maire n’aboutit à aucune solution, il a été décidé de procéder à une extinction des lumières dans tous les cafés et restaurants de la ville, dont le moment et la durée seront déterminés, ainsi qu’à l’organisation de sit-in périodiques devant le Conseil de la Capitale. Aussi, les cafetiers et restaurateurs ont décidé la fermeture de tous les cafés et restaurants de la ville à une date qui n’est pas encore fixée.