(Ph. Nidal)
Entre Rabat et Temara, existe une « ceinture verte ». En somme, c’est une forêt péri-urbaine reboisée qui colle aux vestiges d’une forêt plus ancienne. Seulement voilà, cet endroit, qui constitue le poumon écologique de la capitale est, depuis quelques années, fragilisé et en danger. Pendant plusieurs années, à chaque célébration de l’Aïd Al Adha, des souks de moutons se créent et se positionnent sur la place. Les lieux deviennent un véritable dépôt d’ordures. Chose qui n’emballe ni les habitants des quartiers voisins, ni la nature qui souffre véritablement, jour après jour, de négligence, et se voit de plus en plus dépérir.
Un poumon vert, devenu un dépotoir
Une regrettable réalité, alors que la ville dispose d’une ceinture verte de 1.063 ha, Rabat a réussi à doubler la moyenne mondiale des espaces verts pour chaque individu compte tenu de la norme de l’Organisation mondiale de la santé fixée à 10 mètres carrés par personne.
S’étalant sur plusieurs hectares d’eucalyptus, de chênes, de pin, la ceinture verte est devenue un dépotoir. Les ordures laissés sur les lieux ne sont pas les seuls problèmes. Durant toutes les années où les souks de moutons ont été organisés, les bêtes broutaient l’herbe pour se nourrir, ce qui nuit encore plus à la végétation de l’endroit, alors que ce dernier doit être protégé et mis en valeur.
Les espaces verts dans le milieu urbain ont une fonction écologique primordiale, et sont irremplaçables dans l’écosystème urbain. Des espaces qui, aujourd’hui, constituent une source d’ennuis pour les habitants, un espace de rejet de déchets et de tapage nocturne et de délinquance, quand il ne devient pas un abri pour les personnes sans domicile.
Des associations engagées dans la protection de l’environnent mènent le combat pour la protection des espaces verts du Royaume, comme c’est le cas de l’Association El Fath pour l’Environnement et le Développement qui revendique depuis des années, sur les réseaux sociaux, la protection de la ceinture verte de la ville lumière. En 2016 déjà, l’association avait lancé un appel : «Alors que le Maroc est en pleine préparatif pour accueillir la COP 22 et qu’il se doit montrer l’exemple en matière de préservation de l’environnement et de respect des engagements sur tous ce qui peut atténuer le changement climatique, la ville de Rabat entame de gratter de l’espace de sa mémorable ceinture verte pour y installer le grand souk des animaux », avait-elle déclaré.
Un poumon vert, devenu un dépotoir
Une regrettable réalité, alors que la ville dispose d’une ceinture verte de 1.063 ha, Rabat a réussi à doubler la moyenne mondiale des espaces verts pour chaque individu compte tenu de la norme de l’Organisation mondiale de la santé fixée à 10 mètres carrés par personne.
S’étalant sur plusieurs hectares d’eucalyptus, de chênes, de pin, la ceinture verte est devenue un dépotoir. Les ordures laissés sur les lieux ne sont pas les seuls problèmes. Durant toutes les années où les souks de moutons ont été organisés, les bêtes broutaient l’herbe pour se nourrir, ce qui nuit encore plus à la végétation de l’endroit, alors que ce dernier doit être protégé et mis en valeur.
Les espaces verts dans le milieu urbain ont une fonction écologique primordiale, et sont irremplaçables dans l’écosystème urbain. Des espaces qui, aujourd’hui, constituent une source d’ennuis pour les habitants, un espace de rejet de déchets et de tapage nocturne et de délinquance, quand il ne devient pas un abri pour les personnes sans domicile.
Des associations engagées dans la protection de l’environnent mènent le combat pour la protection des espaces verts du Royaume, comme c’est le cas de l’Association El Fath pour l’Environnement et le Développement qui revendique depuis des années, sur les réseaux sociaux, la protection de la ceinture verte de la ville lumière. En 2016 déjà, l’association avait lancé un appel : «Alors que le Maroc est en pleine préparatif pour accueillir la COP 22 et qu’il se doit montrer l’exemple en matière de préservation de l’environnement et de respect des engagements sur tous ce qui peut atténuer le changement climatique, la ville de Rabat entame de gratter de l’espace de sa mémorable ceinture verte pour y installer le grand souk des animaux », avait-elle déclaré.
Kenza AZIOUZI