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La rumeur qui a alimenté les réseaux sociaux ces derniers jours, faisant croire qu’un pan de la muraille des Almohades de Rabat sera démoli, est balayée d’un revers de main par des responsables et par l’Office National des Chemins de Fer (ONCF). A l’origine de cette polémique, un post Facebook publié le 29 septembre dernier par Hicham Al Ahrach, ancien conseiller du Parti Justice et Développement (PJD) à la mairie de Rabat, annonçant qu’un pan de la muraille en question “sera bientôt démoli pour ouvrir une nouvelle entrée à la gare de Rabat-ville”.
“Une information complètement infondée”
Largement partagé et commenté, ce post a suscité le mécontentement des internautes et de responsables, tels que l’ONCF, qui dément catégoriquement ces allégations. “La muraille ne sera pas démolie”, nous confie fermement une source de l’Office, qui se veut rassurante.
Pour comprendre les dessous de cette affaire scabreuse, nous sommes allés au contact de Abdelkrim Bennani, président de l’association Ribat Al Fath, qui a également appris cette information à travers les réseaux sociaux. L’association s’est mobilisée pour savoir ce qu’il en est. Il s’est avéré que “c’est une information complètement infondée et fausse”, rassure notre interlocuteur. Avant d’ajouter que ce scénario n’est pas facilement envisageable.
L’UNESCO se veut rigoureuse
“Il y a un cahier de charges de l’UNESCO qui exige d’abord une étude d’impact à chaque fois qu’il s’agit d’une restauration, d’une construction ou d’une démolition. Donc il n’est pas question de toucher à des monuments inscrits au patrimoine culturel en l’absence de cette condition, et en l’existence de bureaux spécifiques d’étude, indépendants des promoteurs de projets des études d’impact dédiés”, nous explique le président de l’association Ribat Al Fath. “Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter”, poursuit-il.
Pour le cas de la muraille en question, classée sur la liste du patrimoine mondial, il faudrait soumettre la chose à l’UNESCO pour pouvoir la déclasser et la modifier, “avec, à l’appui, la fameuse étude d’impact. Pour l’heure, nous n’en sommes pas là”, explique Abdelkrim Bennani. “Il ne faut pas attendre que l’UNESCO nous donne des directives pour sauvegarder notre patrimoine. C’est notre responsabilité première à nous tous puisque c’est notre identité et fierté”, conclut-il.
Ce qui est sûr, c’est que ce buzz aura joué son rôle, à savoir faire le buzz sur les réseaux sociaux, laissant les internautes s’interroger si la polémique créée n’est pas un rendez-vous test de la réaction des habitants ?
“Une information complètement infondée”
Largement partagé et commenté, ce post a suscité le mécontentement des internautes et de responsables, tels que l’ONCF, qui dément catégoriquement ces allégations. “La muraille ne sera pas démolie”, nous confie fermement une source de l’Office, qui se veut rassurante.
Pour comprendre les dessous de cette affaire scabreuse, nous sommes allés au contact de Abdelkrim Bennani, président de l’association Ribat Al Fath, qui a également appris cette information à travers les réseaux sociaux. L’association s’est mobilisée pour savoir ce qu’il en est. Il s’est avéré que “c’est une information complètement infondée et fausse”, rassure notre interlocuteur. Avant d’ajouter que ce scénario n’est pas facilement envisageable.
L’UNESCO se veut rigoureuse
“Il y a un cahier de charges de l’UNESCO qui exige d’abord une étude d’impact à chaque fois qu’il s’agit d’une restauration, d’une construction ou d’une démolition. Donc il n’est pas question de toucher à des monuments inscrits au patrimoine culturel en l’absence de cette condition, et en l’existence de bureaux spécifiques d’étude, indépendants des promoteurs de projets des études d’impact dédiés”, nous explique le président de l’association Ribat Al Fath. “Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter”, poursuit-il.
Pour le cas de la muraille en question, classée sur la liste du patrimoine mondial, il faudrait soumettre la chose à l’UNESCO pour pouvoir la déclasser et la modifier, “avec, à l’appui, la fameuse étude d’impact. Pour l’heure, nous n’en sommes pas là”, explique Abdelkrim Bennani. “Il ne faut pas attendre que l’UNESCO nous donne des directives pour sauvegarder notre patrimoine. C’est notre responsabilité première à nous tous puisque c’est notre identité et fierté”, conclut-il.
Ce qui est sûr, c’est que ce buzz aura joué son rôle, à savoir faire le buzz sur les réseaux sociaux, laissant les internautes s’interroger si la polémique créée n’est pas un rendez-vous test de la réaction des habitants ?
Safaa KSAANI
Les Almohades ont marqué Rabat
Les portes monumentales Almohades ont toutes à l’origine 4 coudes. La face ouest compte respectivement, du nord au sud, Bab el-Alou, Bab el-Hadd, Bab er-Rouah. La face sud compte quant à elle une seule porte, Bab Zaer. Bab el-Alou (porte de la Hauteur), ouverte à quelque 544 m de l’océan, elle se situe à l’extrémité ouest au boulevard el-Alou, qui mène à la Grande Porte de la kasbah des Oudayas et permet l’accès au nord de la Médina. Bab el-Hadd (porte de la Sentence), permet l’accès au sud de la Médina. Bab er-Rouah (porte du Va-et-vient), la plus importante et la plus imposante des portes de l’enceinte almohade. Bab Zaer (porte des Zaers), est la plus petite des portes Almohades de Rabat.