Le Hezbollah a organisé des manifestations vendredi au Liban pour marquer la "Journée d’Al Qods" en soutien à la cause palestinienne et certains de ses partisans se sont approchés de la frontière avec Israël.
Les Casques bleus "ont observé une foule de 50 ou 60 personnes lançant des pierres et plaçant un drapeau du Hezbollah sur la clôture" marquant la frontière, a déclaré à l'AFP la porte-parole adjointe de la Finul Kandice Ardiel.
L'armée israélienne a "riposté avec des grenades assourdissantes et fumigènes", a-t-elle ajouté, précisant que l'armée libanaise et la Finul étaient rapidement intervenues pour ramener le calme.
"En cette période sensible, nous exhortons tout le monde à s'abstenir de tous actes qui pourraient être perçus comme provocateurs et pourraient faire dégénérer la situation", a poursuivi Mme Ardiel.
De son côté, l'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a indiqué qu'une personne avait été blessée par un fumigène à la tête, lors d'une manifestation de motards à la frontière.
Les Casques bleus "ont observé une foule de 50 ou 60 personnes lançant des pierres et plaçant un drapeau du Hezbollah sur la clôture" marquant la frontière, a déclaré à l'AFP la porte-parole adjointe de la Finul Kandice Ardiel.
L'armée israélienne a "riposté avec des grenades assourdissantes et fumigènes", a-t-elle ajouté, précisant que l'armée libanaise et la Finul étaient rapidement intervenues pour ramener le calme.
"En cette période sensible, nous exhortons tout le monde à s'abstenir de tous actes qui pourraient être perçus comme provocateurs et pourraient faire dégénérer la situation", a poursuivi Mme Ardiel.
De son côté, l'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a indiqué qu'une personne avait été blessée par un fumigène à la tête, lors d'une manifestation de motards à la frontière.
Une commémoration dans un contexte de recrudescence des violences
Des milliers de personnes ont manifesté vendredi en Iran et dans des pays arabes pour marquer la "Journée d’Al Qods" en soutien à la cause palestinienne.
Depuis la Révolution islamique de 1979, la "Journée d'Al-Qods" est commémorée lors du dernier vendredi du mois de jeûne musulman de ramadan.
Des rassemblements ont aussi eu lieu vendredi à Bagdad, à Beyrouth, et dans des camps de réfugiés palestiniens en Syrie et au Liban, selon des correspondants de l'AFP.
Dans la capitale irakienne où des partis pro-Iran sont au pouvoir, quelques centaines de personnes ont manifesté, brandissant des pancartes arborant notamment le portrait du guide suprême iranien Ali Khamenei.
"Si Dieu le veut, les années à venir verront la fin d'Israël", pouvait-on lire sur une pancarte.
Cette "Journée d'Al Qods" survient dans un contexte de recrudescence de la violence dans le conflit israélo-palestinien, récemment marquée par des attentats meurtriers, des tirs de roquettes en provenance de Gaza, du Liban et de la Syrie, suivis de représailles israéliennes.
Lors d'un discours télévisé prononcé quelques heures plus tôt, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé que son parti répondrait "sans hésitation à toute action ciblant qui que ce soit au Liban, avec l'ampleur et la manière appropriée".
"Nous déclarons à nouveau (...) que la Palestine est notre cause, que Al Qods est notre capitale, que les lieux saints sont nos lieux saints", a déclaré à cette occasion le chef du Hezbollah pro-iranien Hassan Nasrallah dans un discours télévisé.
"Nous n'abandonnerons pas la Palestine, le peuple de Palestine, ou les sites sacrés en Palestine. C'est notre engagement et notre foi. En ce jour d’Al Qods, l'axe de la résistance est serein et confiant, alors que l'entité sioniste a peur", a-t-il ajouté.
