La paix ne tient qu’à un fil à Gaza, quelques semaines après le cessez-le-feu : accrochages sporadiques, déclarations martiales du côté israélien, poursuite de la colonisation en Cisjordanie, le tableau reste encore sombre malgré quelques petites avancées. Au moment où on s’apprête à instaurer une administration provisoire avec une force de stabilisation en attendant l’arrivée de l’Autorité palestinienne, le sort du Hamas semble scellé, même s’il n’a pas encore rendu les armes. Le rôle des pays arabes reste, quoiqu’on en dise, important. Le Maroc se dit totalement disposé à contribuer à toutes les étapes du processus de paix. Reste à en connaître la forme et la nature. Intransigeant sur la solution à deux Etats, le Royaume peut-il apporter une plus-value ? Interrogés par «L’Opinion», des spécialistes du conflit avancent des pistes de réflexion.
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