Mohammed El Haini va désormais pouvoir pratiquer le métier d'avocat à Rabat, après avoir eu des déboires judiciaires qui lui ont valu d'être révoqué de la magistrature. Ce dernier a rejoint le Barreau de la capitale, après avoir obtenu gain de cause auprès de la Chambre civile de la Cour d'appel de Rabat qui a autorisé son inscription au Barreau, en vertu d'un verdict rendu le 6 janvier.
Après avoir été informé de l'arrêt de la Cour, l'avocat en a aussitôt fait l'annonce sur son compte Facebook. Mourad Elajouti, président le Club des Avocats au Maroc a, pour sa part, félicité Mohammed El Haini, en lui souhaitant une bonne continuation dans sa carrière d'avocat.
Après avoir été informé de l'arrêt de la Cour, l'avocat en a aussitôt fait l'annonce sur son compte Facebook. Mourad Elajouti, président le Club des Avocats au Maroc a, pour sa part, félicité Mohammed El Haini, en lui souhaitant une bonne continuation dans sa carrière d'avocat.
L'ex magistrat avait saisi la Cour après que l'Ordre des avocats du Barreau de Rabat ait refusé son inscription. En effet, El Haini avait émis une demande de transfert du Barreau de Tétouan à celui de Rabat, ville de sa résidence. Il convient de rappeler ici que sa demande de démission a été acceptée par l'Ordre du Barreau de Tétouan.
Mohammed El Haini ouvre ainsi une nouvelle page dans son parcours professionnel après de longues années de tracas dans sa carrière dans la magistrature. Rappelons qu'il a été magistrat et a occupé le poste de substitut du Procureur du Roi près de la Cour d'appel de Kénitra. Il est devenu une figure médiatique après avoir pris des positions publiques sur des questions relatives à la politique judiciaire, lors des dernières années. Ceci a poussé le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, en 2016, à mettre fin à ses fonctions dans le cadre d'une sanction disciplinaire. Le Conseil avait considéré que l'ex magistrat a manqué à son devoir de réserve. Ceci ne l'a pas empêché de devenir avocat, sachant que la Cour de cassation a annulé l'arrêt de la Cour d'appel de Tétouan, du 12 octobre 2016, qui a rejeté son inscription au Barreau de Tétouan.