Peu après 06h00 (04H00 GMT), une fumée noire s'élevait au-dessus d'un des endroits visés au nord de la ville de Gaza. Dans un communiqué envoyé à la presse quelques minutes plus tard, l'armée israélienne a indiqué qu'elle était "en train de mener des frappes dans la bande de Gaza".
Israël et des groupes de la résistance palestinienne de la bande de Gaza se sont affrontés jeudi à coups de roquettes et de missiles, au lendemain d'un raid meurtrier de l'armée israélienne en Cisjordanie occupée.
Onze Palestiniens, dont un adolescent de 16 ans, ont été tués mercredi, et plus de 80 autres ont été blessés par balles lors de cette incursion militaire à Naplouse, opération la plus meurtrière de l'armée israélienne en Cisjordanie depuis 2005.
Selon un scénario récurrent, ces violences ont été suivies dans la nuit par des tirs de roquettes tirées de la bande de Gaza contre les postes israéliens, suivies par des frappes aériennes israéliennes, au petit jour, sur ce territoire sous contrôle du mouvement islamiste palestinien Hamas depuis 2007.
Avant cela le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres s'était alarmé que la situation "dans le territoire palestinien occupé (soit) la plus inflammable depuis des années".
L'Union européenne a appelé "toutes les parties (à œuvrer) en vue d'un retour au calme et d'une désescalade des tensions".
Paris a exhorté "tous les acteurs à s'abstenir de toute action qui pourrait nourrir (l')engrenage" de la violence et les Etats-Unis se sont dits "extrêmement préoccupés" par le niveau de violence en Cisjordanie.
Une grève générale a paralysé, jeudi, tous les aspects de la vie en Cisjordanie, en signe de deuil après le meurtre de 11 Palestiniens lors d'une opération militaire israélienne menée mercredi, à Naplouse.
"La grève se généralise dans tous les gouvernorats de Cisjordanie, et c'est une forme de résistance face à l'occupation israélienne", a déclaré à Anadolu Wasel Abu Youssef, membre du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine.
Il a condamné l'opération militaire de Naplouse, la qualifiant de "massacre" et appelant à une intervention internationale pour mettre fin à "l'agression" israélienne.
La grève inclut les magasins, le secteur des transports et des communications, l'enseignement dans les écoles et les universités, les banques et les bureaux de change, ainsi que les institutions gouvernementales.
Mercredi, les forces et factions palestiniennes ont appelé à une "grève générale dans tous les gouvernorats du pays pour marquer le deuil des martyrs de Naplouse et condamner les crimes de l'occupation israélienne".
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré mercredi que 11 Palestiniens avaient été tués, dont trois personnes âgées et un mineur, et plus de 100 autres blessés, lors d'une opération militaire menée par l'armée israélienne à Naplouse.
Depuis le début de l'année, le conflit israélo-palestinien a coûté la vie à 60 Palestiniens (parmi lesquels des membres de groupes armés et des civils, dont des mineurs) et à neuf civils (dont trois mineurs) et un policier israéliens ainsi qu'une Ukrainienne, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de sources officielles israéliennes et palestiniennes.
"Notre priorité immédiate doit être d'empêcher une escalade supplémentaire, de réduire les tensions et de rétablir le calme", a plaidé M. Guterres.
Avant l'aube jeudi, plusieurs roquettes - huit selon des témoins palestiniens, six selon l'armée israélienne - ont été tirées de la bande de Gaza vers l’intérieur de la Palestine.
Ces tirs ont été revendiqués par le Jihad islamique palestinien, qui avait appelé "les forces de résistance" à répondre "sans hésitation" au "crime majeur" commis selon lui par l'armée israélienne à Naplouse.
L'armée israélienne a déclaré avoir intercepté cinq roquettes à l'aide de son système de défense antiaérienne. Elle a ensuite mené des frappes aériennes contre plusieurs cibles dans la bande de Gaza.
Mercredi après-midi à Naplouse, une foule compacte, parmi laquelle des hommes armés, a participé aux funérailles de neuf des personnes tuées dans l'opération militaire israélienne. Un dixième mort a été inhumé dans le camp de réfugiés palestiniens voisin de Balata.
Le onzième mort, âgé de 66 ans, est décédé dans la soirée des suites de l'inhalation de gaz lacrymogène, selon le ministère de la Santé palestinien.
Une centaine de personnes ont été hospitalisées pour des blessures par balles, dont certaines dans un état grave, a indiqué le ministère palestinien.
Les forces israéliennes multiplient depuis près d'un an ce qu'elles présentent comme des opérations "antiterroristes" à la recherche de "suspects" dans le nord de la Cisjordanie, particulièrement à Naplouse et Jénine, bastions de groupes armés palestiniens.
Sur Twitter, le ministre palestinien des Affaires civiles Hussein al-Cheikh a dénoncé un "acte criminel prémédité et barbare" et appelé la communauté internationale à "intervenir immédiatement".
Israël et des groupes de la résistance palestinienne de la bande de Gaza se sont affrontés jeudi à coups de roquettes et de missiles, au lendemain d'un raid meurtrier de l'armée israélienne en Cisjordanie occupée.
Onze Palestiniens, dont un adolescent de 16 ans, ont été tués mercredi, et plus de 80 autres ont été blessés par balles lors de cette incursion militaire à Naplouse, opération la plus meurtrière de l'armée israélienne en Cisjordanie depuis 2005.
Selon un scénario récurrent, ces violences ont été suivies dans la nuit par des tirs de roquettes tirées de la bande de Gaza contre les postes israéliens, suivies par des frappes aériennes israéliennes, au petit jour, sur ce territoire sous contrôle du mouvement islamiste palestinien Hamas depuis 2007.
Avant cela le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres s'était alarmé que la situation "dans le territoire palestinien occupé (soit) la plus inflammable depuis des années".
L'Union européenne a appelé "toutes les parties (à œuvrer) en vue d'un retour au calme et d'une désescalade des tensions".
Paris a exhorté "tous les acteurs à s'abstenir de toute action qui pourrait nourrir (l')engrenage" de la violence et les Etats-Unis se sont dits "extrêmement préoccupés" par le niveau de violence en Cisjordanie.
Grève générale en Cisjordanie
Une grève générale a paralysé, jeudi, tous les aspects de la vie en Cisjordanie, en signe de deuil après le meurtre de 11 Palestiniens lors d'une opération militaire israélienne menée mercredi, à Naplouse.
"La grève se généralise dans tous les gouvernorats de Cisjordanie, et c'est une forme de résistance face à l'occupation israélienne", a déclaré à Anadolu Wasel Abu Youssef, membre du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine.
Il a condamné l'opération militaire de Naplouse, la qualifiant de "massacre" et appelant à une intervention internationale pour mettre fin à "l'agression" israélienne.
La grève inclut les magasins, le secteur des transports et des communications, l'enseignement dans les écoles et les universités, les banques et les bureaux de change, ainsi que les institutions gouvernementales.
Mercredi, les forces et factions palestiniennes ont appelé à une "grève générale dans tous les gouvernorats du pays pour marquer le deuil des martyrs de Naplouse et condamner les crimes de l'occupation israélienne".
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré mercredi que 11 Palestiniens avaient été tués, dont trois personnes âgées et un mineur, et plus de 100 autres blessés, lors d'une opération militaire menée par l'armée israélienne à Naplouse.
60 morts en moins de deux mois
Depuis le début de l'année, le conflit israélo-palestinien a coûté la vie à 60 Palestiniens (parmi lesquels des membres de groupes armés et des civils, dont des mineurs) et à neuf civils (dont trois mineurs) et un policier israéliens ainsi qu'une Ukrainienne, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de sources officielles israéliennes et palestiniennes.
"Notre priorité immédiate doit être d'empêcher une escalade supplémentaire, de réduire les tensions et de rétablir le calme", a plaidé M. Guterres.
Avant l'aube jeudi, plusieurs roquettes - huit selon des témoins palestiniens, six selon l'armée israélienne - ont été tirées de la bande de Gaza vers l’intérieur de la Palestine.
Ces tirs ont été revendiqués par le Jihad islamique palestinien, qui avait appelé "les forces de résistance" à répondre "sans hésitation" au "crime majeur" commis selon lui par l'armée israélienne à Naplouse.
L'armée israélienne a déclaré avoir intercepté cinq roquettes à l'aide de son système de défense antiaérienne. Elle a ensuite mené des frappes aériennes contre plusieurs cibles dans la bande de Gaza.
Mercredi après-midi à Naplouse, une foule compacte, parmi laquelle des hommes armés, a participé aux funérailles de neuf des personnes tuées dans l'opération militaire israélienne. Un dixième mort a été inhumé dans le camp de réfugiés palestiniens voisin de Balata.
Le onzième mort, âgé de 66 ans, est décédé dans la soirée des suites de l'inhalation de gaz lacrymogène, selon le ministère de la Santé palestinien.
Une centaine de personnes ont été hospitalisées pour des blessures par balles, dont certaines dans un état grave, a indiqué le ministère palestinien.
Les forces israéliennes multiplient depuis près d'un an ce qu'elles présentent comme des opérations "antiterroristes" à la recherche de "suspects" dans le nord de la Cisjordanie, particulièrement à Naplouse et Jénine, bastions de groupes armés palestiniens.
Sur Twitter, le ministre palestinien des Affaires civiles Hussein al-Cheikh a dénoncé un "acte criminel prémédité et barbare" et appelé la communauté internationale à "intervenir immédiatement".
Antonio Guterres exige "l'arrêt" des implantations israéliennes en Cisjordanie
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a exigé mercredi l'arrêt des implantations israéliennes "illégales" dans les territoires palestiniens.
"Chaque nouvelle colonie est un obstacle de plus sur la route de la paix. Toute activité de colonisation est illégale au regard du droit international et doit cesser. En même temps, inciter à la violence est une impasse. Rien ne justifie le terrorisme qui doit être rejeté par tous", a déclaré M. Guterres devant le Comité de l'ONU pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien.
Ce comité créé en 1975 est réuni au siège des Nations unies à New York au moment où onze Palestiniens ont été tués et près d’une centaine d’autres blessés lors d'une opération israélienne à Naplouse, théâtre d'affrontements récurrents et meurtriers dans le nord de la Cisjordanie, selon l'Autorité palestinienne.
Guterres a jugé que la situation "dans le territoire palestinien occupé était la plus inflammable depuis des années" avec "des tensions au plus haut" dans un contexte de "processus de paix" israélo-palestinien "bloqué". "Notre priorité immédiate doit être d'empêcher une escalade supplémentaire, de réduire les tensions et de rétablir le calme", a plaidé le secrétaire général, en présence de l'ambassadeur palestinien à l'ONU Riyad Mansour.
"Chaque nouvelle colonie est un obstacle de plus sur la route de la paix. Toute activité de colonisation est illégale au regard du droit international et doit cesser. En même temps, inciter à la violence est une impasse. Rien ne justifie le terrorisme qui doit être rejeté par tous", a déclaré M. Guterres devant le Comité de l'ONU pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien.
Ce comité créé en 1975 est réuni au siège des Nations unies à New York au moment où onze Palestiniens ont été tués et près d’une centaine d’autres blessés lors d'une opération israélienne à Naplouse, théâtre d'affrontements récurrents et meurtriers dans le nord de la Cisjordanie, selon l'Autorité palestinienne.
Guterres a jugé que la situation "dans le territoire palestinien occupé était la plus inflammable depuis des années" avec "des tensions au plus haut" dans un contexte de "processus de paix" israélo-palestinien "bloqué". "Notre priorité immédiate doit être d'empêcher une escalade supplémentaire, de réduire les tensions et de rétablir le calme", a plaidé le secrétaire général, en présence de l'ambassadeur palestinien à l'ONU Riyad Mansour.
