À l’heure où les services publics de la bande de Gaza ramassent les gravats et où les commerçants et les habitants évaluent les dégâts causés par les bombardements israéliens, une mission de l’ONU est dans l’enclave palestinienne pour chiffrer les dommages de 11 jours de guerre entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et l’armée israélienne, rapporte l’AFP.
Mais, au-delà du millier d’appartements détruits, des routes crevassées et des infrastructures endommagées, c’est toute la question des traumatismes psychiques dus au conflit, et du futur de la bande de Gaza et de la Palestine en général, qui surgit.
Contrôlée depuis 2007 par le Hamas, et sous embargo inhumain israélien, la bande de Gaza a été le théâtre de quatre guerres entre Israël et le Hamas depuis 2008. Israël s’en était retiré en 2005 après près de 40 ans d’occupation mais y impose un blocus depuis près de 15 ans. Pendant le dernier conflit, 248 Palestiniens ont été tués à Gaza dont 66 enfants et des combattants, selon les autorités locales. En Israël, les tirs de roquettes ont fait 12 morts dont un enfant, une adolescente et un soldat, d’après la police.
Pour une approche centrée sur le développement humain
«Nous ne devons pas simplement nous placer dans une approche de reconstruction (...) car cela revient à Sisyphe : vous construisez, vous détruisez, vous reconstruisez, vous détruisez. Nous devons avoir une approche plus large centrée sur le développement humain», a dit Philippe Lazzarini, chef de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).
«Ce qui veut dire que cela doit être accompagné d’un vrai processus politique», a-t-il ajouté, soulignant la nécessité d’éviter une «normalité artificielle» à Gaza, où les habitants, en particulier les jeunes, seraient dépendants de l’aide, sans avenir, «jusqu’à la prochaine flambée de violences».
D’où l’importance de traiter les «causes profondes» du conflit qui dure depuis plus de 50 ans, a poursuivi M. Lazzarini dont l’agence a fait un appel de dons d’urgence de 38 millions d’USD pour Gaza.
«La population de Gaza est plus traumatisée que jamais» et cela «doit vraiment être pris en considération», a dit Lynn Hastings, coordinatrice de l’aide humanitaire pour les Territoires palestiniens, dont les services chiffrent pour l’heure à un millier le nombre de commerces ou résidences «complètement détruits». Le cessez-le-feu, entré en vigueur vendredi 21 mai à la faveur d’une médiation égyptienne, n’a fixé aucune condition à l’arrêt des combats ni établi de plan pour la reconstruction.
Pas d’alternative à la solution à deux États
Dès l’entrée en vigueur de la trêve, des dizaines de camions d’aide internationale ont commencé à affluer à Gaza par le terminal israélien de Kerem Shalom et celui de Rafah, à la frontière égyptienne.
Le président américain Joe Biden a annoncé son intention de mettre en place une aide financière «majeure» pour «reconstruire Gaza».
«Il est vital que les Palestiniens aient de l’espoir et des opportunités, et qu’ils puissent vivre en paix et en sécurité, de la même façon que c’est important pour les Israéliens», a indiqué le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, attendu «dans les prochains jours» au Proche- Orient. Il a redit l’attachement de Washington à la création d’un État palestinien au côté d’Israël.
À Amman, le roi Abdallah II a aussi jugé qu’il n’y avait «pas d’alternative à la solution à deux États».
Les chefs de la diplomatie palestinien et jordanien, Riyad al-Maliki et Aymane Safadi, ont exhorté, eux, la communauté internationale à empêcher l’expulsion éventuelle de familles palestiniennes d’Al Qods occupée au profit de colons israéliens, secteur palestinien occupé par Israël, une question qui fut l’une des étincelles du dernier conflit.
Mais, au-delà du millier d’appartements détruits, des routes crevassées et des infrastructures endommagées, c’est toute la question des traumatismes psychiques dus au conflit, et du futur de la bande de Gaza et de la Palestine en général, qui surgit.
Contrôlée depuis 2007 par le Hamas, et sous embargo inhumain israélien, la bande de Gaza a été le théâtre de quatre guerres entre Israël et le Hamas depuis 2008. Israël s’en était retiré en 2005 après près de 40 ans d’occupation mais y impose un blocus depuis près de 15 ans. Pendant le dernier conflit, 248 Palestiniens ont été tués à Gaza dont 66 enfants et des combattants, selon les autorités locales. En Israël, les tirs de roquettes ont fait 12 morts dont un enfant, une adolescente et un soldat, d’après la police.
Pour une approche centrée sur le développement humain
«Nous ne devons pas simplement nous placer dans une approche de reconstruction (...) car cela revient à Sisyphe : vous construisez, vous détruisez, vous reconstruisez, vous détruisez. Nous devons avoir une approche plus large centrée sur le développement humain», a dit Philippe Lazzarini, chef de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).
«Ce qui veut dire que cela doit être accompagné d’un vrai processus politique», a-t-il ajouté, soulignant la nécessité d’éviter une «normalité artificielle» à Gaza, où les habitants, en particulier les jeunes, seraient dépendants de l’aide, sans avenir, «jusqu’à la prochaine flambée de violences».
D’où l’importance de traiter les «causes profondes» du conflit qui dure depuis plus de 50 ans, a poursuivi M. Lazzarini dont l’agence a fait un appel de dons d’urgence de 38 millions d’USD pour Gaza.
«La population de Gaza est plus traumatisée que jamais» et cela «doit vraiment être pris en considération», a dit Lynn Hastings, coordinatrice de l’aide humanitaire pour les Territoires palestiniens, dont les services chiffrent pour l’heure à un millier le nombre de commerces ou résidences «complètement détruits». Le cessez-le-feu, entré en vigueur vendredi 21 mai à la faveur d’une médiation égyptienne, n’a fixé aucune condition à l’arrêt des combats ni établi de plan pour la reconstruction.
Pas d’alternative à la solution à deux États
Dès l’entrée en vigueur de la trêve, des dizaines de camions d’aide internationale ont commencé à affluer à Gaza par le terminal israélien de Kerem Shalom et celui de Rafah, à la frontière égyptienne.
Le président américain Joe Biden a annoncé son intention de mettre en place une aide financière «majeure» pour «reconstruire Gaza».
«Il est vital que les Palestiniens aient de l’espoir et des opportunités, et qu’ils puissent vivre en paix et en sécurité, de la même façon que c’est important pour les Israéliens», a indiqué le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, attendu «dans les prochains jours» au Proche- Orient. Il a redit l’attachement de Washington à la création d’un État palestinien au côté d’Israël.
À Amman, le roi Abdallah II a aussi jugé qu’il n’y avait «pas d’alternative à la solution à deux États».
Les chefs de la diplomatie palestinien et jordanien, Riyad al-Maliki et Aymane Safadi, ont exhorté, eux, la communauté internationale à empêcher l’expulsion éventuelle de familles palestiniennes d’Al Qods occupée au profit de colons israéliens, secteur palestinien occupé par Israël, une question qui fut l’une des étincelles du dernier conflit.
Des colons prennent d’assaut Al-Aqsa sous une lourde garde
Des groupes de colons israéliens ont pris d’assaut le parvis de la mosquée Al-Aqsa, avec la protection d’importantes forces de l’armée d’occupation israélienne.
L’un des gardiens de la mosquée Al-Aqsa a confirmé au site Arabi 21, que «des groupes d’extrémistes juifs ont pris d’assaut lundi matin la bénie mosquée Al-Aqsa depuis la porte Mughrabi». La même source a noté que ce qui est frappant dans les raids des extrémistes d’aujourd’hui et d’hier, c’est qu’ils ont pris d’assaut Al-Aqsa avec la protection et sous escorte d’un nombre important et exagéré de forces spéciales israéliennes».
Cette incursion est intervenue pour le deuxième jour consécutif, après avoir été empêchée pendant environ 20 jours, en raison du soulèvement d’Al Qods, qui a coïncidé avec la résistance à Gaza.
L’un des gardiens de la mosquée Al-Aqsa a confirmé au site Arabi 21, que «des groupes d’extrémistes juifs ont pris d’assaut lundi matin la bénie mosquée Al-Aqsa depuis la porte Mughrabi». La même source a noté que ce qui est frappant dans les raids des extrémistes d’aujourd’hui et d’hier, c’est qu’ils ont pris d’assaut Al-Aqsa avec la protection et sous escorte d’un nombre important et exagéré de forces spéciales israéliennes».
Cette incursion est intervenue pour le deuxième jour consécutif, après avoir été empêchée pendant environ 20 jours, en raison du soulèvement d’Al Qods, qui a coïncidé avec la résistance à Gaza.