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International

Palestine : 600.000 Palestiniens déplacés de force de Rafah


Rédigé par L'Opinion Jeudi 16 Mai 2024

L’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens a déclaré que « 76 ans après la Nakba, le peuple palestinien subit toujours les déplacements forcés ». Les derniers en date concernent 600.000 Palestiniens qui ont été déplacés de Rafah depuis l'intensification des attaques israéliennes.



L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré, mercredi, qu'environ 600.000 Palestiniens ont été déplacés de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, depuis l'intensification des opérations militaires israéliennes dans la ville.

L’agence explique sur la plateforme ''X'' que ''76 ans après la Nakba, les Palestiniens sont toujours soumis à des déplacements forcés''.

''Dans la bande de Gaza, 600.000 personnes ont été déplacées de Rafah depuis l’intensification des opérations militaires israéliennes'', a rappelé l'agence de l'Onu.
Et d'ajouter, ''près de 1,7 million de personnes ont été forcées de fuir leurs maisons et leurs abris à cause de la guerre à Gaza, et beaucoup d'entre elles ont été déplacées à plusieurs reprises".

Le 6 mai, l’armée israélienne a déployé des chars dans Rafah et pris le contrôle de la partie palestinienne du passage frontalier avec l’Egypte, dans le sud de la bande de Gaza, ce qui a conduit à sa fermeture dans les deux sens. C’est aussi le point d'entrée principal de l'aide humanitaire pour Gaza. La veille (lundi), l’armée de l’État hébreu a sommé 100.000 Palestiniens d’évacuer l’est de Rafah vers Al Mawasi, une ‘’zone humanitaire’' située entre l'ouest de Rafah et Khan Younès.

La fermeture du point de passage de Rafah risque d'exacerber les souffrances d'environ 2,4 millions de Palestiniens à Gaza, dont deux millions de personnes déplacées, surtout que les stocks alimentaires dans l’enclave palestinienne ne couvrent qu’une période allant de 24 heures à quatre jours, selon l’Onu.
 
Hamas est à Gaza pour durer
 
Pour justifier son invasion, Israël affirme que la ville de Rafah est le dernier bastion du Hamas où seraient déployées quatre de ses brigades, et ce, en dépit des mises en garde régionales et internationales sur les répercussions catastrophiques d’une opération militaire dans cette ville où s’entassent 1,5 million de Palestiniens, en majorité des personnes déplacées.

Mercredi, le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh a affirmé que le mouvement islamiste, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et que Benjamin Netanyahu a promis d'anéantir, était "là pour durer" et qu'il déciderait avec d'autres factions palestiniennes de la gouvernance à Gaza après la guerre avec Israël.

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a déclaré le mercredi 15 mai que son mouvement déciderait avec d’autres factions palestiniennes de la gouvernance à Gaza après la guerre israélienne.

« Nous disons que le Hamas est là pour durer (…) et ce sera au mouvement et à toutes les factions nationales (palestiniennes) de décider de la gouvernance après-guerre à Gaza », a déclaré Haniyeh dans un discours télévisé.

Il a également déclaré que l’issue des pourparlers sur un cessez-le-feu était incertaine car Israël « insiste pour occuper le point de passage de Rafah et amplifier son agression » dans le territoire palestinien depuis le 7 octobre.

« La persistance de l’ennemi sur place et son insistance à occuper le terminal de Rafah ont placé les négociations dans une destin inconnu », a-t-il renchéri.

Haniyeh a aussi condamné « la position américaine qui continue de s’aligner du côté de l’ennemi et continue de fournir un soutien politique et une couverture à la guerre génocidaire contre notre peuple ».

Il a par ailleurs affirmé : « Nous sommes convaincus que cette agression sera brisée, quel que soit le temps qu’elle prendra ».

S’adressant aux prisonniers palestiniens dans les geôles de l’occupation, il a assuré que « le Déluge d’Al-Aqsa leur apportera la liberté ».

Le chef du Hamas a en outre salué « les fronts de résistance au Liban, au Yémen, en Irak et en Iran qui enregistrent des exploits en or ».

Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre à outrance dans la bande de Gaza qui a fait plus de 114.000 victimes civiles, (entre morts et blessés), en majorité des femmes et des enfants et des femmes, et près de 10.000 personnes portées disparues dans un contexte de famine et de destruction massive, selon des données palestiniennes et de l'Onu.

Le conflit a également provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent et une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel-Aviv à comparaître devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour ''génocide''.

Cinq soldats tués par des ‘’tirs amis’’ à Gaza

L'armée israélienne a annoncé jeudi la mort de cinq soldats tués la veille par des "tirs amis" lors de combats dans le nord de la bande de Gaza, en pleine controverse au sein du cabinet de guerre sur la future gouvernance du territoire palestinien.

Au huitième mois de la guerre opposant Israël au mouvement islamiste palestinien Hamas, le nord et le centre de la bande de Gaza ont été visés dans la nuit par des bombardements et des frappes d'artillerie israéliens, ont rapporté des journalistes de l'AFP, témoins et médecins.

L'armée a indiqué que cinq soldats avaient été tués et sept blessés par deux tirs d'obus d'une unité de blindés sur un bâtiment où ils étaient rassemblés mercredi soir dans le camp de réfugiés de Jabalia, théâtre de violents affrontements avec des unités du Hamas.

Selon l'enquête, le personnel des blindés avait pourtant été prévenu quelques heures auparavant de la présence des soldats à l'intérieur du bâtiment.








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