Deux jours après la tenue du Conseil des ministres, Nadia Fettah Alaoui a présenté devant le Parlement le projet de loi de finances (PLF) 2026, qui se veut une réponse directe aux attentes d’une population en quête d’un mieux-être. Afin d’interagir favorablement avec les doléances d’une population qui à peine quelques semaines protestait dans les villes du Royaume, l’Exécutif a opté pour une expansion budgétaire sociale pleinement assumée, comme en témoigne les enveloppes historiques de l’Education et de la Santé qui ont atteint 140 milliards de dirhams (MMDH). Une série de nouvelles mesures fiscales destinées à préserver l’équilibre budgétaire et à assurer la pérennité des finances publiques est également mise en avant. Un packaging fiscal qui risque d’alimenter un vif débat au sein de l’hémicycle, tant ses effets sur le pouvoir d’achat et la compétitivité économique pourraient diviser les élus de la Nation.
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