En l’absence de consensus, l’une des dispositions les plus controversées du Projet de Loi de Finances (PLF) 2024 a été approuvée par la commission des Finances. Il s’agit de la proposition d’augmenter les droits d’importation sur les smartphones, qui passeraient de 2,5% à 30%. Si cette mesure est définitivement adoptée, elle pourrait avoir un impact significatif sur le pouvoir d’achat des citoyens. Un smartphone n’est plus un objet de luxe, dont le citoyen peut se passer.
Pour une majorité de Marocains, cet outil est le seul lien avec l’univers numérique. Dans un monde qui se digitalise rapidement, le smartphone devient indispensable pour de nombreuses activités telles que la recherche d’emploi, l’accès aux services publics ou les opérations bancaires. Augmenter le prix des smartphones est en désaccord avec d’autres orientations gouvernementales. L’Etat ambitionne de développer le paiement mobile, afin d’en faire un moyen pour distribuer les aides sociales directes.
Or, comment peut-on espérer atteindre cet objectif si les personnes visées ne peuvent s’offrir un smartphone ? Ajoutons à cela la stratégie Maroc Digital 2030, récemment dévoilée par le ministère délégué chargé de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, et qui veut placer le Maroc dans le top 50 mondial dans le E-government et l’index de développement des services publics en ligne.
Par quel canal établir le lien entre le citoyen et le Egovernment, si ce n’est à travers un smartphone ? L’augmentation des droits de douane aurait pu être compréhensible si le but était de protéger une industrie locale. A part de rares exceptions, la fabrication de smartphones au niveau mondial est accaparée par trois pays : la Chine, la Corée du Sud et les Etats-Unis d’Amérique. Les concurrencer dans ce domaine s’avère une tâche plus que hasardeuse. Le texte sera encore examiné dans les prochains jours par la Chambre des Conseillers.
Une formule plus accommodante pour les petites bourses pourrait être trouvée, notamment en échelonnant les droits de douane en fonction de la catégorie et du prix du smartphone importé.
Pour une majorité de Marocains, cet outil est le seul lien avec l’univers numérique. Dans un monde qui se digitalise rapidement, le smartphone devient indispensable pour de nombreuses activités telles que la recherche d’emploi, l’accès aux services publics ou les opérations bancaires. Augmenter le prix des smartphones est en désaccord avec d’autres orientations gouvernementales. L’Etat ambitionne de développer le paiement mobile, afin d’en faire un moyen pour distribuer les aides sociales directes.
Or, comment peut-on espérer atteindre cet objectif si les personnes visées ne peuvent s’offrir un smartphone ? Ajoutons à cela la stratégie Maroc Digital 2030, récemment dévoilée par le ministère délégué chargé de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, et qui veut placer le Maroc dans le top 50 mondial dans le E-government et l’index de développement des services publics en ligne.
Par quel canal établir le lien entre le citoyen et le Egovernment, si ce n’est à travers un smartphone ? L’augmentation des droits de douane aurait pu être compréhensible si le but était de protéger une industrie locale. A part de rares exceptions, la fabrication de smartphones au niveau mondial est accaparée par trois pays : la Chine, la Corée du Sud et les Etats-Unis d’Amérique. Les concurrencer dans ce domaine s’avère une tâche plus que hasardeuse. Le texte sera encore examiné dans les prochains jours par la Chambre des Conseillers.
Une formule plus accommodante pour les petites bourses pourrait être trouvée, notamment en échelonnant les droits de douane en fonction de la catégorie et du prix du smartphone importé.
