Le projet d’ouverture des douanes de Sebta et Melillia fait couler beaucoup d’encre. Dernièrement, des informations publiées par des médias ibériques ont fait écho à l’existence d’un présumé « blocage » dans le dossier, attribuant la situation au non-respect par le Maroc du calendrier prévu pour l’ouverture de ces douanes.
« Le gouvernement espagnol a communiqué à plusieurs reprises aux autorités marocaines ses prédispositions à avancer dans l'ouverture des douanes à Ceuta et Melilla. Il a proposé de fixer des dates précises pour dépasser la phase de tests pilotes. En revanche, le gouvernement marocain insiste sur la répétition des essais pilotes afin d’évaluer leur déroulement avant de prendre une décision finale », écrit un média espagnol du centre-gauche. Ces informations ont été, d’ailleurs, balayées d’un revers de la main par le ministre des Affaires étrangères espagnol, José Manuel Albares.
Le responsable gouvernemental a réfuté, lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil des ministres, un prétendu blocage de la part du Royaume au sujet de l’ouverture des douanes commerciales de Seba et Melillia, affirmant clairement que la feuille de route convenue avec le Royaume est pleinement respectée. Albares a fait référence, dans ce sens, aux accords conclus lors de la Réunion de haut niveau, tenue début février dernier.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères a jugé que l’ouverture des douanes des deux villes est un « mécanisme complexe, dans lequel plusieurs variantes doivent être vérifiées », se félicitant du premier passage de marchandises de Sebta vers le Maroc et du Maroc vers Sebta, qui a eu lieu quelques jours avant les élections.
Albares a rappelé, par la même occasion, que le Bureau de douane à Melillia n’a pas connu d’activités depuis 2018 alors que Sebta n’a jamais eu de Bureau de douane.
De son côté, le porte-parole du gouvernement, Isabel Rodríguez, avait assuré à différentes occasions que les négociations avec le Maroc sur ce projet avancent, tout en soulignant : « Les procédures sont complexes, mais, en effet, ce qui est évident, c'est que des progrès sont en cours… ».
Pour rappel, dans la déclaration conjointe Maroc-Espagne, signée en avril 2022, les deux partenaires ont exprimé leur engagement à « rétablir de façon ordonnée la pleine normalisation de la circulation des personnes et des marchandises et poursuivre les tests sur le calendrier fixé ».
« Le gouvernement espagnol a communiqué à plusieurs reprises aux autorités marocaines ses prédispositions à avancer dans l'ouverture des douanes à Ceuta et Melilla. Il a proposé de fixer des dates précises pour dépasser la phase de tests pilotes. En revanche, le gouvernement marocain insiste sur la répétition des essais pilotes afin d’évaluer leur déroulement avant de prendre une décision finale », écrit un média espagnol du centre-gauche. Ces informations ont été, d’ailleurs, balayées d’un revers de la main par le ministre des Affaires étrangères espagnol, José Manuel Albares.
Le responsable gouvernemental a réfuté, lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil des ministres, un prétendu blocage de la part du Royaume au sujet de l’ouverture des douanes commerciales de Seba et Melillia, affirmant clairement que la feuille de route convenue avec le Royaume est pleinement respectée. Albares a fait référence, dans ce sens, aux accords conclus lors de la Réunion de haut niveau, tenue début février dernier.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères a jugé que l’ouverture des douanes des deux villes est un « mécanisme complexe, dans lequel plusieurs variantes doivent être vérifiées », se félicitant du premier passage de marchandises de Sebta vers le Maroc et du Maroc vers Sebta, qui a eu lieu quelques jours avant les élections.
Albares a rappelé, par la même occasion, que le Bureau de douane à Melillia n’a pas connu d’activités depuis 2018 alors que Sebta n’a jamais eu de Bureau de douane.
De son côté, le porte-parole du gouvernement, Isabel Rodríguez, avait assuré à différentes occasions que les négociations avec le Maroc sur ce projet avancent, tout en soulignant : « Les procédures sont complexes, mais, en effet, ce qui est évident, c'est que des progrès sont en cours… ».
Pour rappel, dans la déclaration conjointe Maroc-Espagne, signée en avril 2022, les deux partenaires ont exprimé leur engagement à « rétablir de façon ordonnée la pleine normalisation de la circulation des personnes et des marchandises et poursuivre les tests sur le calendrier fixé ».
