Il n’échappe à personne que la triche et la fraude ne sont pas des pratiques étrangères à notre société. Malheureusement, dès qu’il s’agit d’aide publique, les esprits malintentionnés usent des artifices les plus ingénieux pour contourner la loi et se prévaloir d’un droit qui n’est pas le leur. C’est le cas de quelques transporteurs qui bénéficient de l’indemnité exceptionnelle versée par le gouvernement, sans utiliser leurs véhicules, souvent loués à d’autres personnes. Ces pratiques déloyales ont pris des proportions telles qu’on parle désormais d’un « commerce des agréments ».
En procédant de la sorte, les fraudeurs touchent indûment l’aide de l’Etat, qui aurait dû servir aux véritables éligibles. Ceci a poussé la Fédération nationale du transport touristique à s’en plaindre auprès du ministère de tutelle, qui a promis de réagir.
On ne peut que qualifier d’ignominie ce genre de pratiques au moment où le gouvernement tente d’atténuer l’ampleur de la crise sur un secteur vital, tout en étant confronté à des difficultés financières. L’Etat a d’ores et déjà versé plus de 1,4 MMDH aux professionnels du transport routier, tous types confondus. La facture ne manquera pas d’augmenter avec la nouvelle prolongation.
Si le gouvernement puise dans les caisses publiques pour venir en aide aux transporteurs, c’est pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens et non pas pour que l’argent public aille dans les poches d’une poignée de manipulateurs. D’où la nécessité d’une réaction ferme et intransigeante vis-à-vis de toute tentative de contourner la loi.
En procédant de la sorte, les fraudeurs touchent indûment l’aide de l’Etat, qui aurait dû servir aux véritables éligibles. Ceci a poussé la Fédération nationale du transport touristique à s’en plaindre auprès du ministère de tutelle, qui a promis de réagir.
On ne peut que qualifier d’ignominie ce genre de pratiques au moment où le gouvernement tente d’atténuer l’ampleur de la crise sur un secteur vital, tout en étant confronté à des difficultés financières. L’Etat a d’ores et déjà versé plus de 1,4 MMDH aux professionnels du transport routier, tous types confondus. La facture ne manquera pas d’augmenter avec la nouvelle prolongation.
Si le gouvernement puise dans les caisses publiques pour venir en aide aux transporteurs, c’est pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens et non pas pour que l’argent public aille dans les poches d’une poignée de manipulateurs. D’où la nécessité d’une réaction ferme et intransigeante vis-à-vis de toute tentative de contourner la loi.
Anass MACHLOUKH
