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Omar Hilale au représentant algérien : “Laissez votre propre peuple s’autodéterminer”


Rédigé par L'Opinion Mercredi 27 Septembre 2023

Face au représentant de l'Algérie aux Natins Unies, l'Ambassadeur permanent du Maroc auprès de l'ONU, Omar Hilale, a dévoilé les contradictions de la diplomatie algérienne qui fait de l'instance onusienne une tribune pour soutenir le séparatisme au Sahara marocain au moment où Alger prétend être un simple observateur du conflit qu'elle contribue à faire durer. Omar Hilale a clairement fait savoir que l'Algérie ne peut parler de ce sujet que dans le cadre des tables rondes. Un schéma qu'elle continue de récuser pour se soustraire de ses responsabilités. Détails.




L’ambassadeur Omar Hilale a présenté, à New York, le Maroc à la 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Comme à l'accoutumée, le débat général suivant les discours s’est transformé en passes d’armes entre le diplomate marocain et son homologue algérien qui s’est efforcé de nouveau à s’en prendre au Maroc dans son discours et appeler à l’autodétermination. Il a ainsi forcé Omar Hilale à user de son droit de réponse pour rétorquer à son intervention où il a repris les vieilles lunes de la propagande algérienne concernant la question du Sahara.

“C’est dans les tables rondes que nous parlerons du Sahara, l’Algérie y est invitée, mais malheureusement, elle continue toujours à refuser d’y participer dans un manque de respect total aux résolutions du Conseiller de Sécurité”, a-t-il asséné, rappelant avec ironie, que si l’Algérie est intéressée par ce conflit, elle ne doit que reprendre les tables rondes auxquelles elle a participé en 2018 et en 2019.

“L’Algérie est la mère de tous les maux de la région”, a-t-il poursuivi, tout en se demandant quelle sera l’attitude d’Alger concernant ce conflit lorsqu’elle sera membre du Conseil de Sécurité. Une façon de mettre la diplomatie algérienne devant ses contradictions étant donné son opposition farouche à toutes les résolutions du Conseil qui vont dans le sens de la thèse marocaine.

Aux yeux d’Omar Hilale, l’Algérie se contredit d’autant plus qu’elle prétend être un simple observateur dans le conflit alors qu’elle s’investit corps et âme dans son soutien au polisario. Dans son allocution, l’ambassadeur marocain n’a pas tari d'arguments.

“Si vous n’êtes pas partie prenante, pourquoi vous refusez au HCR de recenser les populations des camps de Tindouf. Je me demande aussi pourquoi l’Algérie conteste les résolutions du Conseil de Sécurité sur le Sahara”, rappelant que le refus de l’Algérie de s'asseoir autour de la table de négociation est la preuve patente de son implication directe dans ce conflit artificiel qu’elle contribue elle-même à faire perdurer.

Aussi Omar Hilale n’a-t-il pas manqué de prendre la communauté internationale à témoin en appelant l’Algérie à respecter les résolutions du Conseil de Sécurité en consentant à participer aux tables rondes. “Pourquoi vous refusez d’y prendre part”, a-t-il martelé, accusant, par ailleurs, l’Algérie d’avoir pris en otage les populations de Tindouf en leur miroitant la chimère de l’indépendance.

Lors de son passage à l'Assemblée générale des Nations Unies, le président algérien, Abdelmajid Tebboune, a saisi l’occasion de son discours pour appeler à la supposée “décolonisation du Sahara”. Un geste qui trahit le militantisme actif de l’Algérie en faveur du séparatisme.

Rappelons que l'Algérie a été élue membre non-permanent du Conseil de Sécurité où elle siégera de 2024 à 2025. Son mandat prendra effet dès le 1er janvier 2024, quelques mois après le vote de la prochaine résolution du Conseil sur le Sahara. Les membres devraient se réunir à la fin du mois d'octobre pour voter une nouvelle résolution concernant la prolongation du mandat du MINURSO et définir les modalités du règlement du conflit. Le Maroc demeure clair en s'attachant à l'initiative d'autonomie comme seule et unique solution crédible et réaliste. Une proposition soutenue par près de 100 pays. Pour sa part, l'Algérie continue de plaider pour "des négociations directes" tandis que les dernières résolutions du Conseil de Sécurité insistent sur l'obligation de la présence de "toutes les parties" autour de la table de négociation. 









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