Alors que plusieurs publications et messages concernant la bonne conduite des voyageurs au sein des gares ferroviaires et au bord du train ont été indiqués, l’Office National des Chemins de Fer (ONCF) a visiblement manqué de communiquer et de prévenir sa clientèle de la situation actuelle concernant la gare Rabat-ville. En effet, les portes de la gare du centre-ville sont fermées. Pourtant, les trains y déposent les voyageurs, ces derniers se voient bloqués à l’intérieur.
Plusieurs interrogations taraudent la population. Pourquoi avoir permis de descendre à une gare si les portes de cette dernière restent fermées, bloquant les gens à l’intérieur de la gare ?
Plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux montrent une dizaine de personne au sein de la gare du centre-ville de la capitale, révoltés. Certaines personnes sont en attente depuis 8h du matin, ils ont manqué leurs urgences et leurs rendez-vous. Des heures plus tard, la situation ne s’est toujours pas rétablie, d’autres trains arrivent à la gare et y déposent d’autres voyageurs qui se retrouvent, à leur tour, dans la même situation que les précédents. Étant de plus en plus nombreux à arriver, la distanciation sociale est de moins en moins respectée.
Plusieurs interrogations taraudent la population. Pourquoi avoir permis de descendre à une gare si les portes de cette dernière restent fermées, bloquant les gens à l’intérieur de la gare ?
Plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux montrent une dizaine de personne au sein de la gare du centre-ville de la capitale, révoltés. Certaines personnes sont en attente depuis 8h du matin, ils ont manqué leurs urgences et leurs rendez-vous. Des heures plus tard, la situation ne s’est toujours pas rétablie, d’autres trains arrivent à la gare et y déposent d’autres voyageurs qui se retrouvent, à leur tour, dans la même situation que les précédents. Étant de plus en plus nombreux à arriver, la distanciation sociale est de moins en moins respectée.
L’impatience mène à la révolte
Reportage en images : Nidal
Face à ces conditions incompréhensibles, la seule issue qui reste, est, selon les autorités, de prendre un autre train, se rendre à Salé ou Rabat Agdal, et de prendre un taxi par la suite. Révoltés mais sans autre échappatoire, certains s’exécutent, quand d’autres préfèrent attendre que les choses se règlent.
Afin de comprendre la situation, nous avons tenté de joindre l’ONCF, aucune réponse du service communication. Les questions restent en suspens.
« On a réservé notre billet aller-retour de Meknès avant l’Aid. Au retour, il n’y a eu aucun souci pour prendre le train. Mais à l’arrivée, on nous a bloqué l’accès aux portes de sortie. Je ne comprends pas pourquoi ils ont encaissé l’argent des billets si c’est pour se retrouver dans ces conditions. D’autant plus qu’on a des bagages, comment va-t-on se trimballer avec ? C’est inconcevable » déplorent deux voyageuses.
« Si la gare est bloquée, pourquoi on ne nous prévient pas, et pourquoi est-ce qu’on ne nous signale pas cela pour aller à la gare d’Agdal. Je perds du temps et de l’argent » : se révolte un voyageur.
Les usagers ont appris auprès de la police présente sur les lieux, que de nouvelles mesures seraient entrées en vigueur, pour le contrôle des entrées et des sorties des villes, une semaine après la fermeture de huit d’entre elles en raison de la pandémie du nouveau coronavirus. Sans plus.
Encadré
L’ONCF conditionne l’achat des billets par une autorisation de déplacement
Dans un communiqué publié ce vendredi 24 juillet, l’ONCF « rappelle à son aimable clientèle, qu’en application des décisions des autorités, les voyages au départ des gares situées dans les villes classées en zone 2, à savoir Tanger, Marrakech et Kenitra, sont soumis à l’obligation de disposer d’une autorisation valable délivrée par les autorités compétentes ».
De ce fait, précise l’Office, « la délivrance des billets de voyage ainsi que l’accès aux trains ne seront permis qu’aux voyageurs disposant de ces autorisations ».