Burns a déclaré au cours d'une interview accordée à l'émission "Face the Nation" sur CBS que les États-Unis pensent que l'Iran n'a pas encore décidé de reprendre son programme d'armement nucléaire.
"À notre connaissance, nous ne pensons pas que le Guide suprême iranien a encore pris la décision de reprendre le programme d'armement suspendu ou arrêté, à la fin de 2003", a déclaré Burns dans l'interview, qui sera diffusée dans son intégralité dimanche. "Mais les programmes d'enrichissement ont manifestement beaucoup progressé", a-t-il poursuivi.
"Ils ont avancé très loin au point que ce ne serait qu'une question de semaines avant qu'ils puissent enrichir à 90% s'ils choisissaient de franchir cette ligne. Ils ont aussi progressé sur leurs systèmes de missiles et leur capacité à livrer une arme nucléaire", a ajouté Burns.
"Nous ne voyons pas de preuve qu'ils ont pris la décision de reprendre ce programme d'armement, mais les autres dimensions de ce défi, je pense, se développent aussi à un rythme inquiétant", a ajouté Burns.
L'interview de Burns intervient une semaine après l'accusation des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) selon laquelle l'Iran a enrichi de l'uranium à 84% pour la première fois, et à quelques jours seulement après des menaces de Netanyahu, de frapper l’Iran.
Le premier ministre israélien avait martelé à l'occasion de la conférence Hartog sur la sécurité nationale concernant la politique d'Israël vis-à-vis d'un Iran, que "lorsqu'on se demande comment empêcher un pays récalcitrant d'obtenir des armes nucléaires, nous pouvons puiser quelques exemples dans le passé. L'Irak de Saddam Hussein a été arrêté par la force militaire, celle d'Israël. Un autre exemple est la Syrie, qui a tenté de développer des armes nucléaires et qui a également été stoppée par notre action militaire. Idem pour la Libye de Mouammar Kadhafi menacée par une action militaire américaine", a déclaré Benjamin Netanyahou.
"La seule chose qui a empêché de manière fiable les États voyous de développer des armes nucléaires est une menace ou une action militaire crédible. Cela peut être combiné avec des sanctions économiques, mais ce n'est pas une condition suffisante. Une condition nécessaire, et souvent suffisante, est une action militaire crédible", a martelé le chef du gouvernement israélien qui préconise en outre une action à plus ou moins court terme.
"À notre connaissance, nous ne pensons pas que le Guide suprême iranien a encore pris la décision de reprendre le programme d'armement suspendu ou arrêté, à la fin de 2003", a déclaré Burns dans l'interview, qui sera diffusée dans son intégralité dimanche. "Mais les programmes d'enrichissement ont manifestement beaucoup progressé", a-t-il poursuivi.
"Ils ont avancé très loin au point que ce ne serait qu'une question de semaines avant qu'ils puissent enrichir à 90% s'ils choisissaient de franchir cette ligne. Ils ont aussi progressé sur leurs systèmes de missiles et leur capacité à livrer une arme nucléaire", a ajouté Burns.
"Nous ne voyons pas de preuve qu'ils ont pris la décision de reprendre ce programme d'armement, mais les autres dimensions de ce défi, je pense, se développent aussi à un rythme inquiétant", a ajouté Burns.
L'interview de Burns intervient une semaine après l'accusation des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) selon laquelle l'Iran a enrichi de l'uranium à 84% pour la première fois, et à quelques jours seulement après des menaces de Netanyahu, de frapper l’Iran.
Netanyahu pour une action militaire crédible
Le premier ministre israélien avait martelé à l'occasion de la conférence Hartog sur la sécurité nationale concernant la politique d'Israël vis-à-vis d'un Iran, que "lorsqu'on se demande comment empêcher un pays récalcitrant d'obtenir des armes nucléaires, nous pouvons puiser quelques exemples dans le passé. L'Irak de Saddam Hussein a été arrêté par la force militaire, celle d'Israël. Un autre exemple est la Syrie, qui a tenté de développer des armes nucléaires et qui a également été stoppée par notre action militaire. Idem pour la Libye de Mouammar Kadhafi menacée par une action militaire américaine", a déclaré Benjamin Netanyahou.
"La seule chose qui a empêché de manière fiable les États voyous de développer des armes nucléaires est une menace ou une action militaire crédible. Cela peut être combiné avec des sanctions économiques, mais ce n'est pas une condition suffisante. Une condition nécessaire, et souvent suffisante, est une action militaire crédible", a martelé le chef du gouvernement israélien qui préconise en outre une action à plus ou moins court terme.
