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Nouveau rapport de la BAD : Stabilisation de la croissance moyenne en 2023-2024


Rédigé par L'Opinion Lundi 6 Mars 2023



Nouveau rapport de la BAD : Stabilisation de la croissance moyenne en 2023-2024
Selon les projections de la Banque africaine de développement (BAD), publiées dans un nouveau rapport, il est prévu que les économies africaines demeurent résilientes avec des perspectives stables en 2023-2024, malgré le durcissement des conditions financières mondiales. Le rapport, intitulé « Performances et perspectives macroéconomiques de l'Afrique 2023 » relève que le PIB moyen de l'Afrique devrait se stabiliser à 4% au cours des deux prochaines années, contre 3,8% en 2022.

Présentant le rapport en marge du 36ème Sommet de l'Union africaine (UA) tenu dernièrement à Addis-Abeba, l'économiste en chef et vice-président par intérim de la BAD, Kevin Urama, a déclaré que le continent pourrait bénéficier d'une forte demande pour ses matières premières, les pays cherchant des alternatives pour la nourriture et l'énergie en réponse aux perturbations causées par la guerre en Ukraine.

Le continent, a-t-il noté, reste une destination idéale pour les investisseurs avisés à l'échelle mondiale, mais il doit s'efforcer d'obtenir des taux de croissance plus élevés, des économies plus inclusives et une plus grande résilience aux chocs extérieurs.

Cette nouvelle publication, qui paraîtra désormais aux premier et troisième trimestres de chaque année, fournira aux décideurs africains, aux investisseurs nationaux et internationaux, aux chercheurs et aux autres partenaires au développement, une évaluation actualisée et fondée sur des données probantes des performances macroéconomiques récentes du continent et de ses perspectives à court et moyen terme, dans un contexte d'évolution dynamique de l'économie mondiale.

La conjoncture mondiale défavorable a entraîné une hausse de l'inflation, une augmentation du coût du service de la dette et un risque accru de surendettement dans les pays en développement, notamment en Afrique. Aujourd’hui, il est également devenu difficile pour les pays africains d'accéder aux marchés internationaux de capitaux pour obtenir de nouveaux financements.

Résultat : la plupart des monnaies africaines, en particulier celles des pays exportateurs de matières premières, ont perdu une valeur substantielle par rapport au dollar en 2022, en raison du resserrement de la politique monétaire aux États-Unis. Les taux de dépréciation ont varié de 21% au Malawi à 69% au Soudan du Sud.



 








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