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Naufrage algéro-polisarien !


Rédigé par Saâd JAFRI le Mercredi 30 Novembre 2022



Naufrage algéro-polisarien !
Au cas où d’aucuns espéraient un changement de la position allemande vis-à-vis du dossier du Sahara marocain, la réponse de la ministre des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, à une question écrite de la députée pro-polisarienne notoire, Sevim Dagdelen, a, sans doute, démoli leurs espérances. Pour Berlin, comme inscrit noir sur blanc dans la déclaration conjointe des deux pays diffusée en août dernier, le plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 peut apporter une contribution importante en vue de parvenir à une solution au conflit au Sahara.

Il est vrai que ce positionnement n’équivaut pas la reconnaissance américaine de la souveraineté du Royaume sur son Sahara, mais il n’en reste pas moins qu’il témoigne d’un changement de paradigme des Allemands qui, à l’instar de la majorité de la communauté internationale, voient en le Maroc un partenaire fiable, qui cherche seulement la prospérité de sa nation et de sa région.

Les déclarations de la diplomatie allemande interviennent dans un contexte où le polisario et son parrain algérien accusent simultanément les coups de massue. Dernier en date, l’interdiction au groupe séparatiste de prendre part au Sommet USA-Afrique qui aura lieu en ce mois de décembre à Washington, malgré les vaines tentatives des lobbies pro-polisariens. Ceci alors que la déception de la dernière Résolution du Conseil de Sécurité, renouvelant le mandat de la MINURSO et appelant à la reprise des tables rondes, en impliquant toutes les parties concernées, dont l’Algérie, n’a pas encore été digérée par les détracteurs du Royaume. A cela s’ajoute le débat houleux au sein des différentes instances onusiennes, dénonçant les conditions des populations des camps de Tindouf.

Cette dynamique positive de la communauté internationale envers l’affaire du Sahara témoigne aussi de l’efficacité du «smart power» de Rabat, qui veut éviter à tout prix les strangulations géopolitiques, souvent nuisibles au business.



Saâd JAFRI