Le couple se marie en 1962 au Mexique.
Tina est morte le mercredi 24 mai à 83 ans. Elle est partie, cette bouleversante chanteuse, sulfureuse et autrice de douteux comportements à l’endroit d’un mari volage, Ike, qui participe fortement à son émergence. Lorsqu’en 1993 elle signe un biopic à son propre honneur, un succès d’estime, le monde découvre graduellement les nombreuses approximations du film. L’héroïne est également une sorte de sorcière.
Dans ce long métrage réalisé par Brian Gibson, Anna Mae Bullock rencontre Ike Turner et devient rapidement la Tina qui connait la gloire avant de sombrer dans de relatifs bas-fonds. Elle contracte les pratiques du bouddhisme et se déclare prête à se tourner vers de nouveaux horizons. Lorsqu’elle se sépare de son mentor et mari, elle livre sa version des faits dans l’ouvrage « I, Tina ». De là naît le film avec ses erreurs et ses multiples inventions. Celle qui aura triomphé avec des titres comme « What’s Love Got to Do with It » ou « Private Dancer » voit son histoire largement romancée.
Le film raconte qu'Ike et Tina commencent leur carrière ensemble juste après leur rencontre en 1958. En réalité, Tina (qui alors se faisait appeler Little Ann) ne fut d'abord qu'une choriste du groupe de Ike. Le duo ne débute officiellement qu'en 1960, après que le président de Sue Reocrd, Juggy Murray, eut convaincu Ike de ne pas supprimer le chant de Tina sur le titre « A Fool in Love ».
Quand Ike et Tina se produisent à l'Apollo Theater en 1960, une affiche cite leurs noms aux côtés de ceux de Martha and the Vandellas et de Otis Redding. En réalité, Martha and the Vandellas n'avaient pas encore été classés dans les hits à cette date et s'appelaient The Del-Phis. Tandis qu'Otis Redding débutait à peine sa carrière et n'était pas encore connu. La scène la plus choquante du film s'avère être également une invention : Ike frappe violemment Tina puis la viole dans un studio d'enregistrement.
Ike et Tina nient l'un et l'autre que cet événement n’ait jamais eu lieu, même si Tina a écrit dans ses mémoires qu'Ike la battait, et qu'il arrivait qu'ils aient ensuite un rapport sexuel qu'elle vivait « comme un viol ». Le film affirme, pour finir, que « Private Dancer » est le premier albm solo de Tina Turner. C'est en réalité le cinquième après « Tina Turns the Country On ! », « Acid Queen », « Rough » et « Love Explosion ». Ainsi peut aller un biopic majestueusement tronqué.
Dans ce long métrage réalisé par Brian Gibson, Anna Mae Bullock rencontre Ike Turner et devient rapidement la Tina qui connait la gloire avant de sombrer dans de relatifs bas-fonds. Elle contracte les pratiques du bouddhisme et se déclare prête à se tourner vers de nouveaux horizons. Lorsqu’elle se sépare de son mentor et mari, elle livre sa version des faits dans l’ouvrage « I, Tina ». De là naît le film avec ses erreurs et ses multiples inventions. Celle qui aura triomphé avec des titres comme « What’s Love Got to Do with It » ou « Private Dancer » voit son histoire largement romancée.
Le film raconte qu'Ike et Tina commencent leur carrière ensemble juste après leur rencontre en 1958. En réalité, Tina (qui alors se faisait appeler Little Ann) ne fut d'abord qu'une choriste du groupe de Ike. Le duo ne débute officiellement qu'en 1960, après que le président de Sue Reocrd, Juggy Murray, eut convaincu Ike de ne pas supprimer le chant de Tina sur le titre « A Fool in Love ».
Quand Ike et Tina se produisent à l'Apollo Theater en 1960, une affiche cite leurs noms aux côtés de ceux de Martha and the Vandellas et de Otis Redding. En réalité, Martha and the Vandellas n'avaient pas encore été classés dans les hits à cette date et s'appelaient The Del-Phis. Tandis qu'Otis Redding débutait à peine sa carrière et n'était pas encore connu. La scène la plus choquante du film s'avère être également une invention : Ike frappe violemment Tina puis la viole dans un studio d'enregistrement.
Ike et Tina nient l'un et l'autre que cet événement n’ait jamais eu lieu, même si Tina a écrit dans ses mémoires qu'Ike la battait, et qu'il arrivait qu'ils aient ensuite un rapport sexuel qu'elle vivait « comme un viol ». Le film affirme, pour finir, que « Private Dancer » est le premier albm solo de Tina Turner. C'est en réalité le cinquième après « Tina Turns the Country On ! », « Acid Queen », « Rough » et « Love Explosion ». Ainsi peut aller un biopic majestueusement tronqué.
