
Les femmes marocaines consacrent en moyenne cinq heures par jour aux tâches domestiques, selon le HCP.
Quinze ans de mariage, trois enfants élevés, un foyer tenu quotidiennement : au divorce, Samira découvre que ses décennies de labeur ne valent juridiquement rien. Comme des milliers de Marocaines, elle paie le prix de l’invisibilité du travail domestique – pourtant évalué à 62% du PIB national. La révision du Code de la famille (Moudawana), actuellement en cours d’examen, pourrait mettre fin à cette injustice séculaire en reconnaissant, enfin, la contribution des femmes au patrimoine familial. Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, rappelle régulièrement que la reconnaissance du travail domestique est «un facteur fondamental de production de richesse». Mais ce projet de réforme historique, encore en débat, ne fait pas l’unanimité.
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