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Mostapha Terrab : « 2% seulement des réserves de phosphate se trouvent au Sahara »


Rédigé par L'Opinion Vendredi 26 Mai 2023

Dans une interview accordée à Harvard Business School, le patron de l'OCP, Mostapha Terrab, a réfuté tous les arguments du polisario au sujet de l'exploitation des ressources des phosphates au Sahara marocain, qui ne constituent que 2% des réserves du Royaume. Détails.



Mostapha Terrab (HBS)
Mostapha Terrab (HBS)

Le Directeur général de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), Mostapha Terrab a été l’invité prestigieux de la Chaîne Harvard Business Scholl. Une occasion pour lui de revenir sur sa carrière prolifique et promouvoir la « success story » de l’OCP qu’il a contribué à redresser, en en faisant, en l’espace de quelques années, un géant mondial. Avec son flegme proverbial et son anglais irréprochable, le patron de l’OCP s’est livré à un « Masterclass » digne de ce nom. Un exercice dont il est habitué.

La question du Sahara n’a pas manqué de faire irruption dans la discussion. Interrogé sur les ressources que recèlent les provinces du sud, Terrab a pris soin de réfuter la propagande du polisario et ses relais à l’étranger sur la prétendue exploitation des ressources de la région.

« Contrairement à ce qu’on peut lire dans la littérature relative au domaine des phosphates, 2% seulement des ressources se trouvent au Sahara. Les principaux gisements se trouvent dans le nord du Maroc », a-t-il mis au clair.
 
Mostapha Terrab a tenu à réfuter tous les arguments qui reviennent souvent dans les réquisitoires des ONG pro-polisario, en faisant appel à l’histoire. Le patron de l’OCP a rappelé que « l'exploitation des mines de phosphate au Sahara a commencé depuis la colonisation espagnole. « L’exploitation n'a pas commencé avec nous. Rappelez-vous que cette partie du Maroc était occupée par l'Espagne pendant de nombreuses années, et le gouvernement espagnol avait créé une société appelée Phosboucraa au Sahara  pour y extraire les minerais », a-t-il expliqué, ajoutant que  "quand le Maroc s’est réapproprié son territoire, l’OCP a pris 65 % des parts de cette société avant d’acheter le reste de son capital au début des années 2000.

Concernant l’exploitation des ressources des provinces du sud, il a mis les choses au clair en soulignant que le Maroc respecte scrupuleusement les exigences des Nations Unies en réinvestissement totalement les bénéfices dans le territoire du Sahara. "Le principal critère est que les bénéfices de l’exploitation des ressources soient principalement réorientés aux populations locales. « Dans notre cas, c’est entièrement", a-t-il précisé, ajoutant que les dividendes et l’ensemble des bénéfices tirés de la région du Sahara y sont réinjectés.

Aussi, Mostapha Terrab a fait savoir que l’ensemble des employés de l’OCP dans les provinces du sud sont issus des populations locales.

A travers cet exposé circonstancié, le patron de l’OCP a tâché de s’adresser à l’opinion américaine par la tribune de Harvard, au moment où le polisario ne cesse d’user, à l’aide de certaines ONG, du harcèlement judiciaire pour tenter de révoquer les accords commerciaux conclus par le Maroc avec ses partenaires internationaux sous prétexte de l’exploitation des ressources du Sahara. Un effort voué à l'échec. En témoigne le dernier revers que le front a subi de la part de la Cour de Londres qui a confirmé le rejet irréversible du recours de l’ONG pro-séparatiste “WSC”. Celle-ci a été, en vain, d’annuler l’accord d’association signé entre le Maroc et le Royaume-Uni en 2019. 









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