Après la polémique suscitée il y a quelques mois par l’apologie à l’homosexualité dans un établissement relevant de la mission française à Kénitra, cette affaire a refait irruption dans le débat public au lendemain de la rentrée scolaire. Le ministre de l’Éducation, Chakib Benmoussa, a été interrogé sur la diffusion de valeurs LGBT parmi les élèves marocains dans les écoles françaises au Maroc. Un phénomène qui inquiète beaucoup de familles. Pour le ministère de tutelle. Il n’y aura aucune indulgence. C’est ce qu’a laissé entendre le ministre lorsqu’il a été interrogé sur ce sujet. “ Nous avons nos propres valeurs et tout le monde, y compris les établissements étrangers, doit se soumettre à la loi”, a-t-il insisté.
Pour rassurer l’opinion nationale, Chakib Benmoussa a fait part de sa volonté ainsi que la détermination de son département à renforcer la vigilance. “ Nous avons demandé aux académies régionales d’augmenter le suivi de ce dossier”, a-t-il poursuivi, ajoutant que le problème se pose moins au niveau des manuels que dans les manuels dits “complémentaires”.
“Quand il y a un problème quelque part, nous intervenons”, a conclu le ministre qui a présenté, mardi à Rabat, les grandes lignes de la rentrée scolaire lors d’une conférence.
Rappelons qu’une controverse a éclaté en février lorsqu’une institutrice a été suspendue par la direction de l’école Honoré de Balzac à Kénitra après une plainte déposée par des parents d’élèves qui l’ont accusé d’avoir fait l’apologie des relations entre personnes de même sexe. Des valeurs jugées étrangères à la société marocaine et aux constantes de la Nation.
