Le parquet espagnol a donné son aval à la remise du prévenu qui a été arrêté le 17 août 2022 dans la ville de Roquetas de Mar (Almería, sud de l'Espagne). Depuis lors, il est détenu provisoirement en prison après avoir refusé le retour à son pays lors de sa comparution devant le juge. C'est ce que fait savoir la presse ibérique.
Dans son rapport d'appui à l'extradition, le procureur a indiqué, sur la base de la documentation transmise par le Maroc, que l'accusé se livre à cette activité depuis 2009. Comme il a été en mesure de se procurer des bateaux pneumatiques, il a commencé multiplié les opérations d'embarcation clandestine au point qu'il était parvenu à en organiser trois par semaine.
Selon le procureur, cité par les médias ibériques, les faits susmentionnés constituent un délit d'appartenance à une organisation criminelle, au rang de chef, spécialisée dans l'organisation et la facilitation de la sortie d'étrangers du territoire national de manière clandestine et habituelle et pour compte des Marocains. Code pénal.
Pour le parquet espagnol, les exigences établies dans l'accord d'extradition entre les deux pays sont remplies, "puisqu'il s'agit d'une infraction pénale de droit commun, nous ne sommes confrontés à aucun des crimes exclus de l'extradition".
Rappelons que l'organisation criminelle en question faisaient passer des migrants subsahariens dans des bâteaux pneumatiques du nord du Maroc vers les côtes espagnoles en échange de 1300 euros.
