Selon l’AFP, le ministère français des Affaires étrangères évoque, lui, le décès d'un seul ressortissant et n'a pas précisé les circonstances de sa mort.
"Le centre de crise et de soutien du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et nos ambassades au Maroc et en Algérie sont en contact étroit avec les familles de nos concitoyens, à qui nous apportons tout notre soutien", précise-t-il dans un communiqué.
"Nous sommes en contact avec les autorités marocaines et algériennes. Le parquet a été avisé", a également indiqué une porte-parole du ministère.
Mohamed Kissi, un survivant dont le frère a été tué par balle, a livré sa version des faits à nos confrères d’Al3omk. Selon lui, le groupe de vacanciers, qui s’est retrouvé involontairement dans les eaux algériennes lors d’une balade en jet-ski, a été ciblé par une fusillade des garde-côtes algériens, faisant deux morts, dont son frère, Bilal Kissi. Concernant le troisième homme, Smaïl Snabé, il a été arrêté par les garde-côtes algériens.
Selon le témoin, les éléments de la Marine algérienne ont choisi délibérément de leur tirer dessus, sachant qu'ils étaient informés de leur situation de simples plaisanciers égarés.
Pour l'heure, Alger n’a pas publiquement réagi à cet incident. Concernant le Maroc, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, n'a fait aucun commentaire. Interrogé à ce sujet lors du dernier point de presse, Baitas s'est contenté de rappeler qu'un tel incident relève exclusivement des compétences du pouvoir judiciaire.