Les médecins légistes se font de plus en plus rares. Actuellement, il n’y en a que six dans le pays, selon les chiffres récemment dévoilés par le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, au Parlement. Bien qu’il y ait 76 praticiens initiés sans formation complète, les ressources humaines font défaut. Cette spécialité n’attire pas les médecins généralistes qui préfèrent des carrières plus juteuses, et le déficit pèse lourdement sur la Justice qui demeure la première destinataire des services de la Médecine légale. Ce problème a pris une telle ampleur que le ministère de la Justice s’en est saisi en cherchant à améliorer la rémunération des actes d’autopsie qui demeure, aujourd’hui, dérisoire. L’enjeu est d’arriver à 250 praticiens dans les prochaines années. Un objectif qui reste loin de portée. Détails.
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