Le taux de participation est estimé à 97%, nous explique Anas Alami Idrissi, Vice-coordinateur de la Commission nationale et Médecin interne au CHU Mohammed VI de Marrakech, qui explique que la commission n’a toujours pas reçu aucune invitation de la part du ministère de tutelle pour ouvrir un dialogue.
Cette grève, rappelons-le, n’a pas touché les services d’urgence.
Les médecins internes et résidents ont décidé de passer à l’action pour attirer l’attention les ministères de tutelle, à savoir le ministère de la Santé et de la Protection sociale et celui de l’Enseignement supérieur et les contraindre à ouvrir un dialogue. La Commission nationale, qui parle au nom de cette catégorie de blouses blanche, demande à ce qu’elle soit associée aux réformes en cours, telle celle relative à la loi 8.22 portant création des groupements sanitaires territoriaux et la réforme du troisième cycle des études médicales.
Dans un précédent communiqué, la Commission a affirmé que ses nombreux appels au dialogue n’ont pas été suivi d’effets.
Il s’agit de la deuxième fois que les médecins internes et résidents haussent le ton et se mettent en grève après avoir pris une telle initiative, le 13 mars.
