
Le sort des Marocains détenus en Syrie et en Irak n’a jamais été aussi incertain. Le suspense plane sur leur rapatriement, toujours complexe. Selon les estimations, ils seraient près de 561 personnes, dont des femmes et des enfants, à croupir dans les camps syriens d’Al-Roj et d’Al-Houl dans des conditions épouvantables. D’autres sont sous les verrous en Irak après avoir rejoint Daech depuis 2015, à son heure de gloire.
On parle de familles d’anciens combattants avec un risque non négligeable de radicalisation. Certains enfants ont ouvert les yeux et grandi dans ces camps où ils ont été imprégnés de l’extrémisme suicidaire. Sauf quelques rares exceptions, toutes les tentatives de leur rapatriement ont été vouées à l’échec. Malgré l’intervention du Parlement en 2021, les recommandations de la mission exploratoire sont restées lettre morte. Le hasard a voulu que ce dossier soit entre les mains du ministre de la Justice, lui-même, qui a dirigé la mission parlementaire. Même si Ouahbi ne manque ni d’énergie ni de volonté pour rapatrier les familles, mais les contraintes sont telles qu’il semble à court de solutions pour l’instant. La question est d’autant plus compliquée qu’il existe une multitude d’acteurs qui gèrent ce dossier en même temps, dont le ministère des Affaires étrangères, le parquet anti-terroriste et le Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ), en collaboration avec les services de Renseignement…
Quoi qu’on en dise devant les caméras, le risque de radicalisation demeure le principal obstacle, sans oublier l’écueil judiciaire, puisqu’il faut juger les personnes adultes conformément à la loi anti-terroriste qui punit le ralliement des organisations terroristes où qu’elles se trouvent. Puis, se pose la question de la réinsertion et des dispositifs de déradicalisation qu’il faut repenser. Donc, plusieurs variables sont à intégrer dans cette équation inextricable. Les autorités marocaines donnent l’impression qu’elles relèguent ce marronnier sans cesse jusqu’à nouvel ordre. Mais, il est temps de changer de paradigme et de trouver un nouveau dispositif plus fluide. Le contexte géopolitique est plus propice que jamais avec la réouverture des ambassades du Maroc à Damas et Bagdad, ce qui est de nature à faciliter la coordination et le recueil d’informations via les canaux diplomatiques. Maintenant, il est temps d’agir en associant davantage le Parlement et la société civile qui peuvent proposer des solutions plus concrètes.
On parle de familles d’anciens combattants avec un risque non négligeable de radicalisation. Certains enfants ont ouvert les yeux et grandi dans ces camps où ils ont été imprégnés de l’extrémisme suicidaire. Sauf quelques rares exceptions, toutes les tentatives de leur rapatriement ont été vouées à l’échec. Malgré l’intervention du Parlement en 2021, les recommandations de la mission exploratoire sont restées lettre morte. Le hasard a voulu que ce dossier soit entre les mains du ministre de la Justice, lui-même, qui a dirigé la mission parlementaire. Même si Ouahbi ne manque ni d’énergie ni de volonté pour rapatrier les familles, mais les contraintes sont telles qu’il semble à court de solutions pour l’instant. La question est d’autant plus compliquée qu’il existe une multitude d’acteurs qui gèrent ce dossier en même temps, dont le ministère des Affaires étrangères, le parquet anti-terroriste et le Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ), en collaboration avec les services de Renseignement…
Quoi qu’on en dise devant les caméras, le risque de radicalisation demeure le principal obstacle, sans oublier l’écueil judiciaire, puisqu’il faut juger les personnes adultes conformément à la loi anti-terroriste qui punit le ralliement des organisations terroristes où qu’elles se trouvent. Puis, se pose la question de la réinsertion et des dispositifs de déradicalisation qu’il faut repenser. Donc, plusieurs variables sont à intégrer dans cette équation inextricable. Les autorités marocaines donnent l’impression qu’elles relèguent ce marronnier sans cesse jusqu’à nouvel ordre. Mais, il est temps de changer de paradigme et de trouver un nouveau dispositif plus fluide. Le contexte géopolitique est plus propice que jamais avec la réouverture des ambassades du Maroc à Damas et Bagdad, ce qui est de nature à faciliter la coordination et le recueil d’informations via les canaux diplomatiques. Maintenant, il est temps d’agir en associant davantage le Parlement et la société civile qui peuvent proposer des solutions plus concrètes.