Des dizaines de proches des familles des anciens combattants marocains détenus dans des prisons et des camps de réfugiés en Syrie et en Irak ont tenu un sit-in devant le siège du ministère des Affaires étrangères. La coalition a appelé les autorités marocaines à intervenir rapidement pour rapatrier ces personnes, à commencer par les enfants.
Les manifestants ont brandi, lors du sit-in, des banderoles avec des phrases telles que « Quelle est la faute des enfants ? », « Les enfants ont droit à la justice réparatrice ».
Les familles des détenus ont dénoncé, lors de ce rassemblement, les conditions de vie des enfants des détenus dans les deux pays, faisant savoir qu’ils sont transférés dans des prisons, « où ils sont soumis à des pratiques sauvages ».
« Ils sont le cercle vulnérable dans les cercles de la tyrannie », lit-ont dans un communiqué de la coordination qui appelle à soumettre les détenus à un procès équitable au Maroc.
Selon les donnés du Bureau central d’instruction judiciaire (BCIJ) citées par EFE, un total de 663 personnes avaient quitté le Maroc depuis 2011 pour se rendre dans la zone syro-irakienne pour combattre dans les rangs de divers groupes djihadistes, dont 1 062 à Daesh.
Parmi ces personnes 747 sont morts, 251 ont été arrêtés en Syrie et en Irak et 270 sont renvoyés au Maroc ; La moitié d’entre eux ont été jugés grâce à une loi qui punit « l’incorporation dans des zones de conflit » d’une peine pouvant aller jusqu’à dix ans de prison.
Un total de 291 femmes a accompagnés ces Marocains dont beaucoup ont eu des enfants une fois qu’elles se sont installées dans cette région. Une centaine d’entre eux sont rentrés au Maroc et, selon les chiffres d’il y a un an, 136 femmes et 630 mineurs sont restés détenus dans la région, puisque seulement 82 d’entre eux sont revenus.
Les manifestants ont brandi, lors du sit-in, des banderoles avec des phrases telles que « Quelle est la faute des enfants ? », « Les enfants ont droit à la justice réparatrice ».
Les familles des détenus ont dénoncé, lors de ce rassemblement, les conditions de vie des enfants des détenus dans les deux pays, faisant savoir qu’ils sont transférés dans des prisons, « où ils sont soumis à des pratiques sauvages ».
« Ils sont le cercle vulnérable dans les cercles de la tyrannie », lit-ont dans un communiqué de la coordination qui appelle à soumettre les détenus à un procès équitable au Maroc.
Selon les donnés du Bureau central d’instruction judiciaire (BCIJ) citées par EFE, un total de 663 personnes avaient quitté le Maroc depuis 2011 pour se rendre dans la zone syro-irakienne pour combattre dans les rangs de divers groupes djihadistes, dont 1 062 à Daesh.
Parmi ces personnes 747 sont morts, 251 ont été arrêtés en Syrie et en Irak et 270 sont renvoyés au Maroc ; La moitié d’entre eux ont été jugés grâce à une loi qui punit « l’incorporation dans des zones de conflit » d’une peine pouvant aller jusqu’à dix ans de prison.
Un total de 291 femmes a accompagnés ces Marocains dont beaucoup ont eu des enfants une fois qu’elles se sont installées dans cette région. Une centaine d’entre eux sont rentrés au Maroc et, selon les chiffres d’il y a un an, 136 femmes et 630 mineurs sont restés détenus dans la région, puisque seulement 82 d’entre eux sont revenus.