Il y a exactement trois ans, un avion d’El Al atterrissait sur le Tarmac de l’Aéroport de Rabat-Salé, avec à son bord une puissante délégation israélo-américaine menée par le conseiller et beau-fils de l’ex-Président américain Donald Trump, lançant une nouvelle ère de coopérations stratégiques entre lesdits Etats. Cette visite, qui s’est soldée par la signature de la fameuse Déclaration tripartite entre le Maroc, les Etats-Unis et Israël, devant SM le Roi Mohammed VI, a gravé dans le marbre la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara, tout en inaugurant une série d’accords dont les répercussions politiques, économiques et militaires sont aujourd’hui palpables.
Naturellement, cet accord historique a eu un retentissement brutal, notamment dans le monde arabo-musulman, du fait qu’il inscrit noir sur blanc le rapprochement entre Rabat et Tel Aviv. Une polémique étouffée très vite par la plus haute autorité du Royaume, qui, dans un appel téléphonique avec Mahmoud Abbas, a insisté sur la position de principe du Maroc concernant la cause palestinienne juste. Quelques déréglages politiques insignifiants avec certains partenaires, comme la Russie, ont également été constatés, mais relèvent aujourd’hui de l’histoire ancienne, comme en témoigne la 6ème édition du Forum de coopération Russie-Monde arabe, tenue sous nos cieux, avec la participation de Sergueï Lavrov, très mal perçue par nos voisins de l’Est.
Par contre, les dividendes ne manquent pas ! Une année après leur signature, ces accords ont produit un véritable effet domino sur la scène internationale en faveur de la marocanité du Sahara. Il y eut d’abord l’Allemagne, suivie de l’Espagne, deux pays qui furent les premiers à contester la décision de Trump, mais qui se tiennent désormais aux côtés du Royaume. Cette lame de fond s’est suivie de plusieurs initiatives de soutien et d’adhésion à la proposition marocaine d’autonomie pour les provinces sahariennes et qui, très probablement, évolueraient dans le bon sens.
Côté économique, les investissements américains au Maroc explosent, dépassant les 7 milliards de dirhams, alors qu’il y a trois ans, ils ne dépassaient pas les centaines de millions de dirhams. A cela s’ajoute la coopération militaire qui a monté de plusieurs crans, comme en témoignent la montée en régime des exercices militaires African Lion qui se déroulent désormais dans des zones dites « contestées » de notre Sahara et qui étaient autrefois soigneusement évitées, ainsi que l’accord sur les lance-roquettes HIMARS, faisant du Royaume le premier pays africain à se doter du « game changer » de l’Artillerie américaine. Donc et hormis les bavures et les exactions israéliennes en Palestine, ainsi que les ambivalences de l’Administration Biden qui ternissent le tableau, le bilan de l’accord tripartite n’est pas totalement décevant en fin de compte.
Naturellement, cet accord historique a eu un retentissement brutal, notamment dans le monde arabo-musulman, du fait qu’il inscrit noir sur blanc le rapprochement entre Rabat et Tel Aviv. Une polémique étouffée très vite par la plus haute autorité du Royaume, qui, dans un appel téléphonique avec Mahmoud Abbas, a insisté sur la position de principe du Maroc concernant la cause palestinienne juste. Quelques déréglages politiques insignifiants avec certains partenaires, comme la Russie, ont également été constatés, mais relèvent aujourd’hui de l’histoire ancienne, comme en témoigne la 6ème édition du Forum de coopération Russie-Monde arabe, tenue sous nos cieux, avec la participation de Sergueï Lavrov, très mal perçue par nos voisins de l’Est.
Par contre, les dividendes ne manquent pas ! Une année après leur signature, ces accords ont produit un véritable effet domino sur la scène internationale en faveur de la marocanité du Sahara. Il y eut d’abord l’Allemagne, suivie de l’Espagne, deux pays qui furent les premiers à contester la décision de Trump, mais qui se tiennent désormais aux côtés du Royaume. Cette lame de fond s’est suivie de plusieurs initiatives de soutien et d’adhésion à la proposition marocaine d’autonomie pour les provinces sahariennes et qui, très probablement, évolueraient dans le bon sens.
Côté économique, les investissements américains au Maroc explosent, dépassant les 7 milliards de dirhams, alors qu’il y a trois ans, ils ne dépassaient pas les centaines de millions de dirhams. A cela s’ajoute la coopération militaire qui a monté de plusieurs crans, comme en témoignent la montée en régime des exercices militaires African Lion qui se déroulent désormais dans des zones dites « contestées » de notre Sahara et qui étaient autrefois soigneusement évitées, ainsi que l’accord sur les lance-roquettes HIMARS, faisant du Royaume le premier pays africain à se doter du « game changer » de l’Artillerie américaine. Donc et hormis les bavures et les exactions israéliennes en Palestine, ainsi que les ambivalences de l’Administration Biden qui ternissent le tableau, le bilan de l’accord tripartite n’est pas totalement décevant en fin de compte.
